Publié il y a 7 jours - Mise à jour le 24.06.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 596 fois

UZÈS La Ligue Occitanie de rugby se réunit en assemblée générale à l’issue d'une année « très positive »

La Ligue Occitanie de Rugby s'est réunie à Uzès ce week-end

- Photo : Thierry Allard

La Ligue Occitanie de rugby tenait son assemblée générale à Uzès ce samedi, dans une ville dont le club, le RCU, fait partie des principaux pôle de l’ovalie dans notre département.

« On avait proposé le Gard, et on voulait que les élus de la Ligue voient qu’au coeur du Gard il y a du rugby qui performe », pose le président du Comité départemental de rugby Matthieu Monchaux. Qui performe malgré la relégation de la saison dernière de l’équipe première du RCU, mais dont la saison qui s’achève a été bien plus faste.

L’occasion pour la Ligue de venir dans un département, « le Gard, qui a une position particulière dans la Ligue Occitanie, puisqu’il était encore rattaché il y a quelques années au comité de Provence, et il n’était pas facile d’arriver chez nous, une grosse machine de 80 000 licenciés, plus de 400 clubs », explique le président de la Ligue Occitanie Alain Doucet.

Parti de plus loin que la Haute-Garonne ou l’Hérault, le Gard est « le département qui a eu la plus forte progression cette année », salue le président, grâce notamment au développement du rugby à 5 et du rugby féminin. « Cette année nous avons eu près de 18 % de développement du rugby féminin alors que nous étions déjà très haut », précise Alain Doucet, qui fait désormais face à un problème, dans le Gard et à l’échelle régionale : « nous avons beaucoup de cadettes mais derrière l'entonnoir est bouché, nous n’avons pas assez de clubs séniors pour les accueillir. »

Reste que « globalement le bilan de l’année est très positif, nous avons une hausse des effectifs suite à la coupe de monde (organisée en France à l’automne dernier, ndlr), nous sommes sortis du trou dans lequel nous avait plongés le covid », se félicite Alain Doucet. Il faut dire que l’Occitanie, avec des locomotives comme Toulouse, Montpellier ou encore Perpignan, compte « près de 78 000 licenciés, soit un taux de pénétration d’entre 1,2 et 1,5 % de la population de la région qui joue au rugby, c’est unique en France », mesure-t-il.

Quant au Gard, s’il ne rivalisera pas tout de suite avec ses voisins, il progresse, avec d’importants investissements dans les infrastructures réalisés dernièrement à Uzès ou aux Angles. « Il y a eu un progrès extraordinaire, qui est aussi un petit héritage de la coupe du monde », salue le président de la Ligue Occitanie.

Thierry Allard

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