Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 04.02.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 239 fois

NÎMES OLYMPIQUE Christian Perdrier "Le désamour du public est peut-être plus profond"

Christian Perdrier lors du point presse de mardi 3 février au stade des Costières. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Hier en fin de matinée, le président de Nîmes Olympique Christian Perdrier donnait une conférence de presse alors que l'arrivée d'un nouveau joueur en prêt venait d'être annoncée. Quelques points ont également été abordés, dont la suppression des invitations gratuites aux Costières.

C'est dans les dernières minutes du mercato que la signature du jeune joueur originaire de l'Olympiakos Panagotis Vlachodimos, s'est finalisée lundi soir. Proposé par l'agent de l'intéressé au coach Pasqualetti, Christian Perdrier a accepté la venue de cette nouvelle recrue. Il y a quelques semaines, ce dernier avait déclaré que les finances ne permettraient pas de recruter, sauf en cas de départ d'un joueur. C'est visiblement pour cette raison, après le départ de Cédric Tchoutou - prêté au club pas l'AS Roma - que le président aurait accepté la signature d'un nouveau contrat, même à moindre frais. "C'est un prêt gratuit, rendu possible après le départ de Tchoutou. Son salaire est en majorité pris en charge par l'Olympiakos a t-il déclaré, avant d'ajouter, l'équipe connait des petites insuffisances sur le plan offensif depuis la suspension de Cissokho. Ce joueur devrait nous apporter du punch et du dynamisme en attaque". Mais pas d'emballement. L'équilibre récent de l'effectif devrait dans un premier temps écarter cette recrue d'une titularisation précipitée, Pasqualetti semble avoir trouvé sa feuille de match idéale en alignant les mêmes joueurs depuis plusieurs semaines.

Interrogé sur la baisse de l'affluence au stade des Costières, Christian Perdrier s'est dit inquiet. "Le désamour du public avec son club est peut-être plus profond". Mais pour le président, l'explication serait sa récente décision de supprimer les invitations gratuites au stade, jugées trop coûteuses pour le club puisqu'elles concernaient 30 % des places délivrées. Une tradition à laquelle le gestionnaire qu'il est, a voulu mettre fin. "Soutenir un club, dans les moments difficiles, c'est aussi en payant sa place." Cette décision aurait donc entrainé une chute de 25 à 30 % de spectateurs, mais n'aurait eu aucune influence sur le nombre de ventes réelles.

Baptiste Manzinali

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