RÉGIONALES Soupçonné d'être un sous-marin du PS, Cavard joue la transparence
En politique l'argent est le nerf de la guerre. Et pour faire campagne, les candidats doivent sortir le chéquier. Soupçonné par la coalition EELV-Front de Gauche d'être un bateleur du PS pour leur piquer des voix, le député nîmois joue la transparence. Pour financer sa campagne, celui-ci affirme avoir contracté un prêt personnel de 80 000 €. "Je fais également appel aux dons des sympathisants", explique l'élu, rappelant que les généreux donateurs sont défiscalisés à 66%. Les dépenses impératives de chaque candidat pour leur propagande électorale - impression de profession de foi, bulletins de vote et affiches électorales - sont estimées autour de 80 000 €.
Chaque liste qui atteint la barre des 5% au premier tour se verra rembourser ses dépenses par l'État. Si Le Bien Commun n'atteint pas ce résultat, "le parti Écologistes ! de François de Rugy s'est engagé à nous rembourser la campagne", annonce le parlementaire qui grâce à la participation de neuf autres de ses homologues au parti Écologistes !, démarrera l'année 2016 avec un pécule de 370 000 € attribué par l'Etat.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com