Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.02.2016 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1918 fois

DÉPARTEMENT Suppressions de postes : l'opposition réagit suite au mouvement syndical

Mardi après-midi, les syndicats se sont invités à la réunion du comité technique. Photo : Coralie Mollaret.

À l'appel des syndicats CGT et FO, une quarantaine d'agents du Département a débrayé mardi, réclamant plus de moyens pour exercer leurs missions. Dans une situation financière contrainte, l'exécutif PS-PCF-EELV va à contre-courant de ces revendications, proposant une suppression de 70 postes en 2016. À l'unisson, l'opposition s'inscrit dans cette démarche, plaidant également pour une baisse des charges de fonctionnement. 

Laurent Burgoa (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Laurent Burgoa, président du groupe Le Bon Sens Républicain : "Ma position est la même que celle avancée lors du débat d'orientation budgétaire de vendredi : je partage la volonté politique du président Bouad de réduire les dépenses de fonctionnement. Moi, j'ai même proposé de supprimer 100 emplois temps plein. Aujourd'hui, il y a des doublons entre le Département et ses satellites, signe de la mauvaise gestion de MM. Alary et Denat. On ne peut plus vivre comme il y a quelques années, il faut faire des efforts et tout le monde le comprend…"

Thierry Procida, président du groupe UDI et Indépendants au Département et délégué UDI du Gard. Photo : Coralie Mollaret.

Thierry Procida, président du groupe UDI et Indépendants : "Devant la situation financière catastrophique de notre département, l'exécutif a maintenant la responsabilité de rétablir une assise financière en maîtrisant les dépenses de fonctionnement au titre des charges de personnel qui n’ont cessé de progresser. Nous souhaitons que les mesures prises en matière de personnel prennent en compte les préconisations de l’audit mais aussi la dimension humaine de chacun de nos agents. Cela doit avoir pour but d’améliorer la qualité du service public que sont en droit d’exiger les Gardoises et les Gardois. Mais tout ceci doit se faire en concertation avec les représentants du personnel dans un esprit collaboratif et constructif".

Nicolas Meizonnet. Photo : Coralie Mollaret.

Nicolas Meizonnet, président du groupe FN : "Dès le début de notre mandat, nous avons été écartés de toute discussion par les syndicats parce que nous étions élus Front National. Je l'ai regretté. Si certains souhaitent aujourd'hui ouvrir le dialogue, nous sommes disposés à les entendre. Toutefois, nous ne sommes pas là pour obéir à des injonctions. Nous n'avons pas été élus pour ça ! S'il y a des difficultés dans certains services, s'il y a un mal-être au travail pour certains, nous pouvons le comprendre. Ceci étant, nous restons convaincus que de gros efforts doivent être portés sur le fonctionnement dès cette année et dans les années à venir, notamment sur la masse salariale qui a explosé sous l'ère laxiste et clientéliste de MM. Alary et Denat".

Lire aussi : DÉPARTEMENT Les syndicats investissent le comité technique

Coralie Mollaret

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