Ce mardi, les responsables politiques et hospitaliers ont symboliquement posé la première pierre de l’IFMS (Institut de formation aux métiers de la Santé) sur le site Carémeau. 

Un mois après l’ouverture d’un nouveau centre ambulatoire, le centre hospitalier de Nîmes accueillait, ce mardi, la pose de la première pierre de la nouvelle école d’infirmière. Une reconstruction de l’établissement installé sur le site Kléber, dans le quartier de la Croix de Fer à Nîmes. « Le quartier va être bouleversé », reconnaît le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, se rappelant que « l’une de mes filles a fait ses études là-bas. »

Ce déménagement est toutefois une bonne nouvelle pour les étudiants et l’hôpital Carémeau. Infirmières, puéricultrices et auxiliaires de puéricultrice… Toutes pourront se former dans un éco-système stimulant. « Le site de Carémeau devient un véritable campus hospitalo-universitaire », insiste son directeur, Nicolas Best. L’hôpital a d’ailleurs déboursé 2,5 M€, plus 1,9 M€ issus de la vente du terrain de IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) pour concrétiser ce projet.

Cette synergie permettra aussi « d’élaborer un nouveau projet de formation qui permet de répondre, de manière plus ciblée aux besoins du territoire » avec notamment un accroissement des échanges entre professionnels et étudiants ou l’acquisition de nouveaux équipements : chambre de simulation, matériel pour des visioconférences…

Conseillère régionale et chef de service de radiothérapie, Françoise Bons, a indiqué que la Région - qui finance le projet à hauteur de 4 M€ - avait dressé « un état des lieux négatif des centres de formations sanitaire et social. » Quant à l’Agglo de Nîmes métropole, son président, Yvan Lachaud, persiste et signe : « Tout le monde nous dit que la formation professionnelle n’est pas une compétence de notre collectivité. Or, il est important que sur notre territoire l’offre et la demande d’emploi soient en adéquation. »

Coralie Mollaret