TOROS José Gomez et ses amis seront à Saint-Laurent-d'Aigouze pour fêter une belle carrière
José Gomez fait son jubilé dans les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze après avoir coupé sa coleta lors de la dernière feria des Vendanges. Autour de lui, samedi 20 novembre à 14h, des dizaines de compañeros, des centaines de personnes qui l'aiment et qui veulent participer à cette ultime fête dont il sera le héros. Bienvenue à Tore'art.
Il est des carrières de toreros qui sont longues et belles. Pas besoin de prendre l'alternative et de connaître de multiples sorties en triomphe pour vivre sa passion. L'histoire du torero José Gomez s'est arrêtée un jour de feria des Vendanges à Nîmes, chez lui.
C'est en 1986 que tout avait commencé pour lui, un jour de mai plus que printanier. Un jour où il va prendre la lumière en remplaçant un subalterne patraque ou jamais venu au rendez-vous donné. Alors âgé d'une petite vingtaine d'année, José Gomez entre dans la danse et sera le dernier banderillero d'une cuadrilla. Lui qui n'avait alors jamais combattu une corrida de toros se retrouve à la maison avec des Pablo Romero dans la cuadrilla du chef de lidia Manolo Cortés.
Pour cette première, le torero est avec sa cuadrilla à l'hôtel Imperator. Il s'y habillera avec un traje madrilène bleuté d'argent. Il arrive aux arènes, prend la pression et lors du paseo défile au milieu de la deuxième rangée sous des arènes remplies comme rarement. Comme mise en abîme le premier toro toréé par Pellen tue un de ses chevaux... Pour le premier que doit toréer José, le premier toro de corrida, c'est donc un Pablo Romero affichant 720 kg à la pesée... Oui. José n'exécutera pas une jolie première pose lors de ce tercio de banderilles. Suivant les conseils, il se ressaisit et avance, fier comme Artaban et réussit son second passage.
Chose anecdotique mais un 18 mai 2018, toujours à Nîmes, c'est avec le maestro Juan Leal que José Gomez, plus de 30 ans plus tard, pose les banderilles à ces mêmes toros de Pablo Romero qui sont devenus Partido de Resina depuis. Un clin d'oeil qui fera sourire, il n'y a jamais de hasard. Après 35 ans de bons et loyaux services, José s'est arrêté mais en ce samedi il va poursuivre son rêve entouré des siens.
Ce samedi, José sera le maestro aux rêves dorés. Dans ses utopies, avait-il songé à un tel départ ? Avec lui tous ses amis du mundillo, de l'art, de la musique. Issus des toros, Javier Conde, Patrick Laugier, Manuel Diaz El Cordobes, Swan Soto, Raquel Martin, Philippe Heyral, Octavio Chacon, une grande partie de la famille Leal, Cristina Sanchez, El Rafi, Roman Perez, Carlos Olsina, Thomas Cerqueira, Christian Parejo, Lalo de Maria, Kiko... Venus de la Camargue entière, Sabri Allouani, Labrousse, Poujol, Felix, Morade, Causse, Labrousse, Miralles, Aubanel, Cadenas, Mézy... Les toros et novillos viendront quant à eux de chez Patrick Laugier, San Sebastian, Olivier Fernay, les frères Gallon, Pages-Mailhan.
Comme ce genre de date est un peu particulière, il faut l'utiliser pour la bonne cause. José Gomez l'a toujours fait, il poursuit avec sa dernière. Pendant les lidias, ce sont de vraies œuvres d'art qui seront, en direct, réalisées. Elles seront aussi accompagnées par des créations originales de musique et à la fin du festival, tout sera mis aux enchères pour que les bénéfices dégagés puissent faire plaisir aux différentes écoles taurines ciblées par le torero récemment retraité.
Vous pouvez d'ores et déjà réserver votre place dont le tarif est fixé à 20 euros. Vous pouvez aller voir du côté du Grand café de Saint-Laurent-d’Aigouze, du restaurant La Terna à Nîmes, au Bar L’Express à Aigues-Mortes, au Café du Centre à Gallician, au Bar des Lices à Fourques ou encore au Plaza de Béziers.