GARD Le député Cellier salue le choix français de ne pas soutenir le projet Arctic LNG-2
Le projet Artic LNG 2 prévoit un développement de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la péninsule de Gydan en Russie. Il ne fera l’objet d’aucune garantie à l’export par la banque publique d’investissement française (BpiFrance). Une décision saluée par Anthony Cellier, député de la 3e circonscription du Gard et président du Conseil supérieur à l'énergie.
"Les garanties publiques à l’export sont octroyées en appui de prêts bancaires privés contre le risque d’un défaut de paiement ou l’annulation d’un contrat. Il s’agit d’un dispositif de soutien important permettant aux entreprises françaises de faciliter leur capacité d’exportation tout en améliorant l’attractivité de leurs offres auprès des clients étrangers", indique le député par voie de communiqué.
Mais depuis janvier 2020, la France a mis fin à tout soutien public aux projets de recherche et d’exploitation pour le charbon et les hydrocarbures non conventionnels. Dans le cadre de la loi de finances 2021, Anthony Cellier et le groupe de la majorité ont également fait voter une trajectoire d’arrêt des financements exports pour les projets de recherche et d’exploitation en 2025 pour les projets pétroliers, et en 2035 pour les projets gaziers.
Une manière de s'éloigner petit à petit de la dépendance aux énergies fossiles pour privilégier des alternatives plus vertueuses : « Je salue la décision de la France de ne pas financer le projet Arctic LNG-2, projet contraire à nos engagements climatiques et à notre volonté de protection de la biodiversité. En étant un des premiers pays à inscrire une trajectoire de fin des financements export, la France a créé un effet d’entraînement au niveau international qui s’est confirmé lors de la COP 26 », se félicite le député gardois.