ALÈS L’École des Mines vise l’excellence

Samedi 24 novembre, l’Institut Mines-Télécom (IMT) d’Alès ouvrait ses portes au public. L’occasion de faire découvrir ses activités, mais aussi de dévoiler les nouvelles ambitions de l’établissement.
D’une école locale qui formait des maîtres mineurs sur le bassin d’Alès à l’Institut Mines-Télécom d’aujourd’hui qui forme mille ingénieurs par an, l’établissement s’est adapté, en 175 ans d’existence, aux évolutions du monde industriel. Et comme le progrès ne s’arrête jamais, une nouvelle stratégie pour 2018-2022 est en ordre de marche, avec, en toile de fond, la volonté de donner aux élèves « les meilleures chances de s’accomplir professionnellement pour devenir des acteurs du développement de la nation en préservant les ressources de la planète », souligne Thierry de Mazancourt, le directeur.
« Nous voulons une école attractive et performante »
Les différents axes de développement portent - entre autres - sur la créativité, l’ouverture internationale, l’évolution de la pédagogie, la mise en place de nouveaux partenariats avec des laboratoires d’excellence et avec les entreprises, ou encore des ressources propres pour asseoir son développement. « Nous voulons une école attractive et performante, avec les moyens de ses ambitions », ajoute le directeur.
Ainsi, d’ici 2022, l’Institut Mines-Télécom d’Alès s’est fixé plusieurs objectifs dont celui de former 300 élèves supplémentaires et de délivrer sept cursus en anglais. Par ailleurs, un « hub créativité » devrait être livré pour l’été 2020. « Ce sera un bâtiment emblématique situé au cœur du campus. Un lieu de rencontres destiné à accélérer le processus d’innovation et de créativité », explique Pierre Perdiguier, directeur adjoint et directeur de la recherche.
La recherche, une priorité de l’école
Pour atteindre ses ambitions, l’IMT veut également donner un coup d’accélérateur sur le volet de la recherche. « Nous voulons faire progresser la science et ses applications et garder un haut degré d’expertise interne pour former nos élèves au meilleur niveau », indique Pierre Perdiguier. « Le but, poursuit-il, c’est que nos ingénieurs soient percutants une fois sur le marché du travail. »
Parmi ses grands chantiers stratégiques, l’école souhaite unir sa recherche à celle de laboratoires d’excellence des universités et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), monter des laboratoires de recherche appliquée en partenariat avec les entreprises, s’investir dans des projets à l’échelle européenne, développer le brevetage de ses inventions, etc. « Cette école a passé sa vie à franchir des étapes, commente Thierry de Mazancourt. Aujourd’hui, elle franchit celle de s’ouvrir sur le monde. » Pour que l’établissement né sur l’ancien bassin minier rayonne bien au-delà de la capitale des Cévennes.
Élodie Boschet
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