ARLES Une après-midi à la féria
Alors que certains comptent les jours qui nous séparent de la féria de Pentecôte, de l’autre côté du Petit-Rhône la féria d’Arles battait son plein en ce week-end pascal.
Le ciel oscillant entre nuages menaçants et éclaircies n’a pas découragé les arlésiens, nombreux cet après-midi dans les rues de la ville. Sur le boulevard des Lices, une fanfare joue Aline de Christophe, devant un public enthousiaste reprenant en chœur le célèbre refrain.
Chanson française toujours, un peu plus loin c’est Ricoune qui chante son dernier titre, Le Tube, qu’on risque de pas mal entendre dans les rues de Nîmes à la Pentecôte.
En s’enfonçant dans le centre-ville, on arrive sur la place de la République, où trône le magnifique hôtel de ville arlésien. Pendant la féria de Pâques les stands de marchands y prennent leurs quartiers.
Du côté des arènes, la foule est dense. On y entend des mots en italien, en espagnol ou en anglais, et on y croise des nîmois venus soutenir la jeune torera Léa Vicens, née elle aussi dans la cité des Antonin.
Du côté de la place de la Croisière, les (trop) petites arènes montées pour l’occasion sont archi pleines pour une démonstration de dressage et voltige à cheval de Clémence Robineau, la finale des Capeas et Recortadores du « Souvenir Francis Espejo ». De nombreux spectateurs grimpent aux arbres, d’autres s’accrochent en haut des tribunes.
La féria d’Arles s’achèvera ce soir par la bandido finale du boulevard des Lices à 20 heures. Les féria d’Alès (du 29 mai au 1er juin) puis celle de Nîmes (du 4 au 9 juin) prendront le relais.
Thierry ALLARD
