Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 20.08.2018 - elodie-boschet - 3 min  - vu 1734 fois

C’EST L’ÉTÉ Un accueil presque parfait à… Saint-Jean-du-Gard

Vieux pont de Saint-Jean-du-Gard. Photo DR/

Tous les lundis de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose la rubrique « Un accueil presque parfait ». Pendant une journée, nos journalistes se mettent dans la peau de touristes et évaluent, incognito, l’accueil d’une commune touristique gardoise. Restaurateurs, commerçants, activités de loisirs… La chaleur humaine, l’amabilité ou encore la pertinence des conseils seront-elles au rendez-vous ? Aujourd’hui, direction Saint-Jean-du-Gard.

Au pied de la corniche des Cévennes, à deux pas de la vallée des Camisards, Saint-Jean-du-Gard est un passage obligé pour tous les curieux et amoureux de la région. La commune, qui fut en 1878 la dernière étape du périple de Robert Louis Stevenson lors de son « Voyage avec un âne dans les Cévennes », est, chaque été, très prisée des touristes. De 2 600 habitants à l’année, la barre des 10 000 est facilement dépassée en période estivale. Il faut dire que le cadre exceptionnel, l’authenticité et le dynamisme du village sont des atouts indéniables pour passer de belles vacances au vert.

En été, la commune de Saint-Jean-du-Gard est très prisée des touristes. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Mardi, jour de marché

Si la curiosité de découvrir le patrimoine du village se mêle à l’envie de dénicher des produits locaux, il faut sans hésitation choisir le mardi, jour de marché, pour y aller. Sur l’avenue René Boudon et dans les halles couvertes, les producteurs proposent leurs spécialités. On trouve sans difficulté le fameux Pélardon, des légumes de saison comme l’oignon doux des Cévennes, de la charcuterie de pays, et bien d’autres saveurs locales qui titillent les papilles. Les terrasses des cafés, comme les rues, sont bondées de touristes. Comme nous, certains ont choisi de s’installer au restaurant Le Bistrot, en plein centre, pour leur pause déjeuner.

Le mardi, c'est jour de marché à Saint-Jean-du-Gard. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Chaque midi, le Bistrot propose une suggestion à 13,90€ qui comprend un plat du jour et un fromage ou dessert. Nous optons pour un plat à la carte aux saveurs locales : une tartine de Pélardon et d’oignon doux des Cévennes recouverte d’un filet de miel, avec une salade verte en accompagnement. Un petit délice, au prix de 9,90€. Si l’accueil de l’équipe est chaleureux, il faut cependant ne pas être trop pressé lors des jours d’affluence comme le mardi : la prise de commande et le service peuvent être un peu longs.

La tartine cévenole du Bistrot. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Tandis que certaines familles se dépêchent d’avaler leur repas pour attraper le train à vapeur des Cévennes qui repart à 13h30 vers Anduze, d’autres se délectent tranquillement avant une balade digestive du côté du musée des Vallées cévenoles où est adossé l’Office de tourisme. Ce jour-là, nous y sommes reçus sans beaucoup d’attention : la personne chargée de l’accueil, qui n’est pourtant pas occupée à renseigner d’autres clients, ne se tourne pas vers nous. Nous l’interpellons nous-mêmes pour connaître les incontournables de Saint-Jean-du-Gard. Quelques minutes plus tard, nous repartons avec des prospectus plein les mains.

Remonter le temps

Quelques marches à gravir et nous voilà au cœur du musée. Cette ancienne filature, également connue sous le nom de Maison Rouge, dévoile une collection incroyable de 10 000 objets, reflets de l’histoire des Cévennes et des savoir-faire d’antan. Une formidable machine à remonter le temps où l’on (re)découvre le travail de la soie – Maison Rouge était la dernière filature à avoir fermé en France –, les activités de production agricole et d’élevage avec une place toute particulière accordée au fameux châtaigner, « l’arbre à pain », grand nourricier des Cévennes. Un lieu d’exception à ne pas manquer à Saint-Jean-du-Gard.

L'ex-filature de soie, appelée Maison rouge, abrite désormais le Musée des vallées cévenoles riche d une exceptionnelle collection. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Pour achever notre virée, nous arpentons les rues du circuit-découverte conseillé par l’Office de tourisme. L’effervescence n’est plus la même que le matin : les producteurs ont rangé leurs étals, certains touristes s’apprêtent à prendre le dernier train, à 17h30, et à admirer une dernière fois le panorama de cette vallée cévenole dont l’authenticité est restée intacte.

La gare de Saint-Jean-du-Gard où le train à vapeur des Cévennes attend les voyageurs. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Élodie Boschet

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