CORONAVIRUS Vaccin AstraZeneca : décès suspect, enquête et première autopsie en France
Une enquête pénale est en cours au parquet de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, pour essayer de comprendre les raisons du décès d’un homme, âgé d’une cinquantaine d’années.
La victime a été vaccinée le 4 mars dernier avec l'injection du sérum AstraZeneca, mais rapidement son état de santé s'est dégradé, selon la famille qui a déposé plainte. Un décès qui est survenu le 11 mars à Arles, sept jours après l'injection.
Une enquête est en cours pour essayer de comprendre les circonstances et les raisons précises de cette mort. Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Tarascon. Elle sera réalisée demain mercredi à l’institut médico-légal du CHU de Nîmes.
À noter que ce vaccin a été suspendu par plusieurs pays européens ces derniers jours dont la France depuis hier, par mesure de précaution. Des complications sont évoquées et les autorités danoises qui ont également arrêté l'injection des vaccins AstraZeneca ont souligné « des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées ».
L'enquête est ouverte au parquet de Tarascon pour "recherche des causes de la mort". L'autopsie de demain devra préciser s'il y a un lien entre la vaccination et la mort ou bien si le décès est lié à d'autres causes ou pathologies...
( texte ajouté mercredi 17 mars)... Le lendemain, mercredi 17 mars, l'autopsie a été réalisée dans le service dirigé par le docteur Mounir Benslima. La conclusion est tombée: la mort serait liée à d'autres pathologies et le vaccin AstraZeneca n'aurait pas d'influence sur ce décès.
Boris De la Cruz