Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.09.2021 - thierry-allard - 1 min  - vu 1296 fois

EXPRESSO Gourmand, Fabrice Verdier a des vues sur sa voisine...

Le président de la CCPU Fabrice Verdier (Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard)

Ce n'est un secret pour personne, le président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU), Fabrice Verdier, a des vues sur sa voisine... la Communauté de communes du Pont du Gard (CCPG). 

Les présidents successifs de la première, Jean-Luc Chapon et maintenant Fabrice Verdier, ne s’en cachent pas, tout comme le président de la seconde, Pierre Prat, ne cache pas son opposition à une éventuelle fusion-absorption de sa collectivité, qui s’étend d’Aramon à Pouzilhac, en passant par Remoulins. 

« C’est le sens de l’histoire », estime-t-on pourtant du côté de la cité ducale en rappelant que les deux intercommunalités partagent déjà un Pôle d'équilibre territorial rural (PETR) et la Société publique locale de l'Office de tourisme. Et ce d’autant qu’une commune doit quitter la CCPG pour rallier la CCPU au 1er janvier prochain : Argilliers a entamé les démarches pour devenir la 34e commune de la CCPU. La commune et la CCPU ont délibéré en ce sens suite à la volonté de la commune de changer de crèmerie, et la Commission départementale de coopération intercommunale a entériné la décision le 22 juillet dernier. 

Le maire de la commune, Laurent Boucarut, y a expliqué qu’il s’agissait d’une question de « bassin de vie », quand le président de la CCPG Pierre Prat y a vu l’expression de « divergences politiques. » Au final, au 1er janvier, la CCPG ne comptera plus que 16 communes.

Et ce n’est que le début, nous dit-on : « il y aura d’autres velléités de départ dans les mois qui viennent », indique une source bien informée. Le grignotage de la CCPG ne ferait donc que commencer. 

Th.A

Thierry Allard

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