Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 12.10.2020 - boris-boutet - 2 min  - vu 3613 fois

LE 7H50 Patrick Burner (Nîmes Olympique) : "Dès le premier jour, je me suis senti comme chez moi"

Patrick Burner a connu un derby pour sa première titularisation. (Photo Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

Le nouveau latéral droit des Crocos revient sur son intégration au sein de l'effectif. (Photo Anthony Maurin) • Anthony MAURIN

Arrivé en provenance de Nice il y a quelques semaines, le nouveau latéral droit des Crocos Patrick Burner revient sur ses premiers pas sous le maillot nîmois. 

Objectif Gard : Pourquoi avoir choisi de rejoindre le Nîmes Olympique lors du mercato estival ?

Patrick Burner : J'ai discuté avec le directeur sportif, Reda Hammache, et le coach, Jérôme Arpinon, et ils m'ont convaincu que c'était le meilleur choix pour moi. J'ai été formé à Nice où j'ai passé plusieurs saisons. J'avais besoin de voir autre chose, de me tester. Nîmes est une équipe qui dégage beaucoup d'envie. Il y a un bon groupe et ça joue au football.

Vous avez passé quatre saisons avec le groupe professionnel à Nice et avez signé pour quatre ans à Nîmes. Vous semblez rechercher une certaine forme de stabilité. 

Oui, je suis ici pour travailler et progresser avec l'équipe. Si tout se passe bien ça ne me dérange pas de rester plusieurs années dans le même club. Mais ça va aussi dépendre de moi et de mon football.

Sur le terrain, comment vous définissez-vous ? 

Je suis un joueur qui aime autant défendre qu'attaquer. Je crois que ça correspond bien au jeu nîmois.

"L'accueil des supporters nîmois à la Bastide m'a surpris"

Comment vous êtes-vous intégré au sein de l'effectif ? 

Je me suis super bien intégré. Le groupe est génial, mes coéquipiers sont sociables et m'ont mis directement à l'aise. Dès le premier jour je me suis senti comme chez moi. Côté terrain, j'ai développé quelques automatismes à l'entraînement, notamment avec Renaud Ripart et Yassine Benrahou. Je suis épanoui.

Une première titularisation à Montpellier, pour le derby, ça met directement dans le bain, non ? 

C'était un match important, mes coéquipiers m'avaient expliqué que ce serait chaud. Même si le match était à huis-clos, il y avait beaucoup d'intensité et d'engagement. L'accueil des supporters nîmois à la Bastide après le match m'a surpris. Ils étaient nombreux et super chauds ! Ça fait plaisir d'avoir ramené cette victoire pour eux et de les voir heureux comme ça.

Ce vendredi, vous avez enchaîné par un match amical perdu contre Rodez (3-2). Qu'en retenez-vous ?

On a su exécuter certaines choses que l'on avait travaillé à l'entraînement, notamment les déplacements, les appels en profondeur et le pressing haut. Rodez est une bonne équipe qui nous est rentrée dedans et le terrain ne nous a pas aidé à déployer notre jeu. C'est toujours dommage de perdre mais, dans ce type de match, le résultat n'est pas l'essentiel. L'important, c'est de donner du temps de jeu à tous les joueurs et de travailler tactiquement et physiquement. Ce match va nous faire du bien pour la semaine prochaine.

Ce vendredi justement, vous défiez Paris. Les absences que l'on annonce nombreuses au PSG peuvent-elles vous avantager ?

Nous n'allons pas regarder ça. Peu importe les joueurs en face, on sera à fond. Maintenant, il faut réaliser une bonne semaine à l'entraînement. Montpellier c'était un bon match pour nous, un bon test. Contre Paris, on va essayer de faire quelque chose. Il faut viser la victoire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

Propos recueillis par Boris Boutet

Boris Boutet

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