Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 12.04.2017 - tony-duret - 3 min  - vu 329 fois

LÉGISLATIVES 4e circo : « Je pars favorite », assure Valérie Meunier

Valérie Meunier, candidate aux élections législatives sur la 4ème circonscription. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Avec Christophe Rivenq, Valérie Meunier est certainement l’une des plus fidèles de Max Roustan. Son engagement politique débute à seulement 15 ans quand elle milite au RPR de Jacques Chirac. Quelques années plus tard, à 22 ans à peine, elle décroche un siège d’élue au conseil municipal d’Alès dont elle est alors la benjamine. Celle qui se présente comme une « femme de dossier et de proximité » se lance aujourd’hui un nouveau défi : devenir la députée de cette 4ème circonscription.

Objectif Gard : Lors des précédentes élections législatives en 2012, Max Roustan a perdu au deuxième tour contre Fabrice Verdier. Pourquoi pensez-vous faire mieux que votre mentor ?

Valérie Meunier : On n’est plus du tout dans la même situation politique. D’ailleurs, en 2012, ce n’est pas Max Roustan qui a été sanctionné, c’est un contexte national qui a fait élire M. Verdier. Cette fois, il y a une volonté de renouvellement politique, ce qui correspond à ce que je véhicule.

Quel est votre adversaire le plus dangereux ?

Je ne crains personne et je respecte tous les candidats. Mais je pars en étant favorite. Regardez, ils sont six ou sept à gauche, ce qui montre bien que M. Verdier ne rassemble pas. La candidate du FN, elle, elle était sur une autre circonscription aux cantonales. Aujourd’hui elle vient sur la 4ème ! Mais les gens qui votent Front National le font pour l’étiquette, pas pour la personne.

Justement, l’étiquette Les Républicains, elle n’est pas trop lourde à porter en ce moment ?

Oh, vous savez, j’ai vécu des campagnes difficiles. Je peux vous dire que la dissolution de l’Assemblée Nationale (en 1997, NDLR), c’était compliqué. Pour répondre à votre question, je comprends que les gens soient interloqués et choqués mais il faut un candidat qui redresse la France. François Fillon a un programme qui sortirait la France de ce marasme.

Et vous, quels sont vos atouts ? Pourquoi les électeurs devraient-ils vous faire confiance ?

Je vais apporter mon expérience. Je vais être une élue qui, dès le lendemain de l’élection, sera efficace. J’agirai. Pendant cinq ans on a trop souffert de commissions. C’est fini tout ça. Je suis une femme de dossier et de proximité.

Pourtant vous n’étiez pas la candidate attendue sur cette circonscription ?

Le candidat naturel était Christophe Rivenq. Il a fait un choix courageux en préférant se concentrer sur notre territoire en tant que DGS (Directeur Général des Services, NDLR). Et puis, parlons franchement, s’il n’y avait pas eu le cumul des mandats, Max Roustan aurait été candidat. Mais mon parti a reconnu que j’étais la candidate légitime par ma fidélité et ma présence locale.

L’un des ténors de votre parti, Jean-Paul Fournier, ne semble pas tout à fait du même avis… (Le sénateur-maire de Nîmes avait déclaré : « Je ne sais pas pourquoi ils ont mis cette petite Valérie Meunier, qui ne demandait rien d'ailleurs. Elle est affaiblie... Elle va au casse-pipe. J'ai l'impression qu'ils font plaisir au député PS Fabrice Verdier… Peut-être qu’ils ont conclu un marché avec Verdier en s'achetant une tranquillité pour les municipales à Alès !)

Ce discours de Jean-Paul, je le pardonne. Je sais qu’il se remet difficilement de son état de santé. Il a parlé trop vite. Lorsque je vais à un combat, il le sait, j’y mets toute mon énergie. Quant à ma santé, je vais bien, je suis plus qu’en forme !

Propos recueillis par Tony Duret

Tony Duret

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