Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 07.03.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1319 fois

NÎMES Devenir donateur pour le chantier des Arènes ?

La fondation internationale pour les monuments romains de Nîmes fait savoir que les dons sont possibles pour aider à la restauration de l'amphithéâtre.
Les nouveaux gradins (Photo Anthony Maurin).

Les arènes (Photo Anthony Maurin).

"La fondation vous donne la possibilité de participer à un grand élan de solidarité vers les monuments romains de Nîmes, manifestant ainsi notre gratitude aux bâtisseurs qui nous ont précédés et notre confiance en ceux qui vont nous succéder", incitait Georgina Dufoix, présidente de la fondation internationale pour les monuments romains de Nîmes. Créée voilà plus de 20 ans, la fondation participe à hauteur de 2% à ce chantier de restauration de l'amphithéâtre de Nîmes mais c'est en réalité l'implication des Nîmois auprès de leur patrimoine qui est recherchée dans cette quête.

Daniel-Jean Valade, adjoint à la culture, Georgina Dufoix, présidente de la fondation, et Christine, ingénieur en charge du chantier (Photo Anthony Maurin).

Le chantier en question pèse lourd. Économiquement bien sûr, mais techniquement aussi. Pourquoi restaure-t-on cet édifice ? À cause des siècles passés, des affres du temps, des milliards de gouttes tombées dessus et infiltrées dedans. Oui, la pierre est solide mais le gel ou l'eau stagnante peuvent la faire éclater. Il était temps de remédier au problème et travailler sérieusement dessus. C'est chose faite mais on a besoin de vous.

Le jeu du Avant-Après... (Photo Anthony Maurin).

Loin des affiches américaines appelant à la guerre, celles de la fondation appellent au don. La générosité historique pour un avenir radieux et millénaire, à nouveau. Sauver un tel bâtiment n'est pas anodin et peut avoir son utilité. Notre amphithéâtre est debout parce qu'il a servi tout au long de sa vie. Les Nîmois d'hier et d'aujourd'hui s'y trouvent et s'y retrouvent.

À l'extérieur du chantier, on explique le pourquoi du comment des travaux nécessaires (Photo Anthony Maurin).

Activé pour plusieurs années, le chantier pourrait se terminer de manière quasi définitive en 2030, plus ou moins quelques années. " Chaque Nîmois, Gardois, Français, Européen ou habitant de l'univers peut participer. C'est pour cela que nous sommes là, pour lancer un appel au peuple et au don joyeux ! ", évoque quant à lui Daniel Jean Valade.

Face au Crédit Agricole, le premier étage de l'amphithéâtre (Photo Anthony Maurin).

Autant dire que les 60 travées, les plus de 130 mètres de long et les 100 de large, ça en fait des pierres ! La première étude concernant cette restauration a été faite en 2005. Pendant près de dix ans, les diagnostics se sont enchaînés avec plus ou moins de célérité. Aujourd'hui le chantier bat son plein mais a besoin de vous pour continuer.

À gauche les travées remises au goût du jour, à droite, bientôt... (Photo Anthony Maurin).

Grosso modo, à restaurer une travée, c'est-à-dire deux arches qui se superposent, coûte 500 000 euros HT. Depuis 2009 et le début du chantier, seules cinq sont achevées. Elles étaient en piteux état. Les pires de l'amphithéâtre... La suite va aller plus vite mais le temps de ce genre de travail n'est pas celui du visiteur. L'amphithéâtre nécessite, à bien des égards, que l'on prenne soin de lui, qu'on ne bâcle pas le boulot et qu'on respecte l'édifice originel.

Le mécénat est un acte de noblesse et les arènes valent bien quelques piécettes à sortir de nos poches. On ne vous demande pas de donner des milliers d'euros par tête de réboussiers mais comme pour toute aventure, l'essentiel est de participer, de se mettre dans la danse et de danser jusqu'à la nuit tombante. Aux portes de l'entrée à l'UNESCO et quand on connaît le faible intérêt des Nîmois pour la chose (compteur à l'appui), le chantier des arènes revêt un tout autre intérêt.

Entre la patte d'oie et le trait vertical, la place d'un spectateur de l'antiquité. Moins de 40 cm... Il ne fallait pas être gras ! (Photo Anthony Maurin).

La fondation a donné mis la main à la poche. Quelques exemples... Pour la restauration de la Maison Carrée, rappelons ici que c'est le seul temple du monde romain à être aussi bien conservé, la structure a versé la bagatelle de 12% HT du coût des travaux soit près de 330 000 euros. Au 30 novembre dernier, la fondation avait déjà contribué à hauteur de 750 000 euros répartis sur les chantiers antiques de la cité.

(Photo Anthony Maurin).

Si vous voulez participer à ce noble élan de générosité, n'hésitez pas à vous renseigner ici. Vous pouvez payer en ligne via un compte sécurisé, ici. Par chèque à l'ordre de la Fondation de France n°394 ou FDF "Fondation Internationale pour les monuments romaine de Nîmes à : Fondation de France à l'attention d'Hélène Frichot 40 avenue Hoche 75008 Paris. Enfin, si vous choisissez le virement bancaire, précisez le libellé "Fondation monuments romains N°394, RIB sur demande.

Comme de nombreux dons, que vous soyez particulier ou entreprise, vous pouvez en déduire entre 66 et 60% de vos impôts. Allez, un bon geste m'sieurs dames!

(Photo Anthony Maurin).

Les amphis sont repartis pour 2 000 ans de bons et loyaux services (Photo Anthony Maurin).

Si vous tournez autour des arènes, les garde-corps sont quasi inexistant entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Celui-là vient d'être refait (Photo Anthony Maurin).

La couronne est la partie la plus importante de l'amphithéâtre, la seule au monde à être en relatif bon état. Refaite elle aussi, on voit un trou, l'emplacement d'un pieux de bois pour tenir le velum, une voile tendue sur la piste pour protéger les spectateurs des rayons solaires  (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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