Assis autour d’une table dans leur local de la rue de Beaucaire, Guy Dejean, militant et porte-parole du NPA - Nouveau Parti Anticapitaliste -, Eddy Reyes et Sébastien Parneix parlent avec leurs tripes. Loin du discours habituel des politiciens, les trois hommes n’y vont pas par quatre chemins : ils disent les choses comme ils les pensent, sans langue de bois. Ça change. Ça dénote. Et que ça plaise ou non, cela leur passe bien au-dessus.

Les prochaines municipales, ils y pensent sérieusement mais hésitent encore à se lancer : « On attend de voir si notre démarche a un écho suffisant », confie Guy Dejean. Ce qui est sûr, c’est qu’ils partiront seuls. Sans le Front de Gauche. « Ce n’était pas possible de s’allier avec eux. Ils nous ont proposé des places sur la liste mais le problème, c’est qu’au deuxième tour, ils s’allieront avec le Parti Socialiste. C’est là que ça clash. C’est du foutage de gueule vis-à-vis des électeurs ». Oui, aucune langue de bois.

Ces trois membres du NPA, parti qui compte une cinquantaine d’adhérents dans le Gard et une vingtaine à Nîmes, qui se disent « ni réalistes, ni convenables, ni raisonnables » ont tout de même quelques propositions et quelques idées à faire partager aux nîmois : le refus de payer la dette au niveau municipal, la remunicipalisation de tous les services publics (en accord avec les salariés), la baisse des loyers ou l’acquisition des logements vides...

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur leur programme ou rejoindre le NPA : npadugard@gmail.com

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com