NÎMES OLYMPIQUE Blaquart : « Montrer que l’on n’est pas des tocards »
À quelques jours d’attaquer une nouvelle saison en ligue 1, l’entraîneur du Nîmes Olympique évoque le déplacement à Paris et ses impressions sur la préparation des Crocos.
Objectif Gard : Commencer le championnat de ligue 1 par Paris, c’est le pire des calendriers ?
Bernard Blaquart : De toute façon, il faut les jouer.
Est-il plus facile de les affronter au début de la compétition ?
Dire qu’il vaut mieux les prendre au début, c’est une ânerie, car l’année dernière ils ont gagné les quinze premiers matches.
Du coup vous aborderez cette rencontre sans pression...
Il y a toujours de la pression. Ceux qui disent que l’on n’a rien à perdre à Paris se trompent. Si vous en prenez sept ou huit, vous perdez quelque chose. Il peut aussi il y avoir des cartons rouges. On veut se rassurer et montrer que l’on n’est pas des tocards.
« A-t-on recruté des très bons joueurs ? Je n’en sais rien »
Dans quel d’état d’esprit attaquez-vous cette saison ?
On est à la fois content de démarrer, parce que la préparation a été longue, mais on est aussi dans l’expectative car nous avons perdu beaucoup de joueurs et que notre recrutement, s’il avait bien démarré, a stagné pendant longtemps. On a perdu de très bons joueurs, mais a-t-on recruté des très bons joueurs ? Je n’en sais rien. S’il n’y a pas des bons résultats, c’est à l’entraîneur que l’on demande des compte, et je sais tout ce que l’on a perdu. Alors, on s’accrochera avec nos armes et nos atouts.
Avez-vous des certitudes cette saison ?
L’année dernière, nous rentrions dans un championnat que nous ne connaissions pas. La question se posait sur notre niveau, mais on était très bien préparé. Cette année, on connaît mieux la ligue 1, mais on a pris beaucoup de retard dans la préparation.
Que peut vous apporter l’expérience de la saison dernière ?
Il y a eu le plaisir, les liens forts avec notre public, l’estime que générait notre jeu. Ce sont des éléments forts, mais il faut arriver à confirmer tout cela. Comme je le dis depuis quatre ans, le club doit grandir à tous les niveaux.
« Il y a moins d’insouciance »
L’ambiance a changé ?
L’année dernière nous foncions. Là il y a moins d’insouciance, et puis la préparation n’a pas été idéale.
Sentez-vous que la dynamique est cassée ?
Quand il y a quelques ratés, ça casse forcement la dynamique. Après elle peut repartir car il ne faut pas grand-chose parfois. La motivation de tout le monde dans le club s’entretient au quotidien.
Propos recueillis par Norman Jardin