NÎMES OLYMPIQUE Découvrez les notes des Crocos contre Valenciennes (2-1)
Le lendemain de chaque match du Nîmes Olympique, la rédaction sport d’Objectif Gard vous propose une analyse des prestations individuelles des Crocos. Retour sur celles de Nicolas Usaï et de ses hommes contre Valenciennes (1-2), ce vendredi au stade des Costières.
Le Croco clé
Lamine Fomba (7/10) : Aurait-on retrouvé le Fomba du mois d'août ? Ce vendredi en tout cas, il a été au four et au moulin. Tout simplement énorme en première période, il est la véritable plaque tournante du jeu nîmois, garantissant l'équilibre d'une équipe portée vers l'avant. Fomba remporte de nombreux duels et coupe un nombre incalculable de passes valenciennoises. Un peu moins en vue en seconde période, il a sans doute réalisé son meilleur match depuis longtemps.
Au cas par cas
Per Kristian Bråtveit (6/10) : Après n'avoir rien eu à faire en première période, il cède sur le penalty de Cuffaut à la reprise (53e) mais réalise un arrêt décisif devant Robail presque dans la foulée (54e). Pour le reste, en dehors de quelques sorties aériennes, son match fut plutôt tranquille.
Patrick Burner (6/10) : Très en jambes en début de match, il délivre d'entrée de jeu un excellent centre pour Ponceau qui ne trouve pas le cadre (2e). Par la suite, il maîtrise relativement bien Robail, probablement l'atout offensif maître de Valenciennes, et tente d'apporter son peps en contre-attaque avec plus ou moins de réussite.
Kelyan Guessoum (6/10) : Une prestation plutôt solide pour lui ce vendredi. De bonnes anticipations pour compenser son déficit athlétique.
Pablo Martinez (5/10) : Costaud en première période, il contient plutôt bien Guillaume. Mais sa faute dans la surface sur Kaba à la reprise relance la partie et aurait pu coûter cher aux siens.
Gaëtan Paquiez (6/10) : Malgré un apport offensif comme souvent inexistant, Paquiez a fait le travail, remportant ses duels et muselant son vis à vis.
Léon Delpech (5/10) : Dans un poste plus reculé qu'à l'accoutumée, il rate beaucoup en début de match mais compense ses imprécisions par d'énergiques retours défensifs. Mieux en fin de première période, il délivre une bonne ouverture pour Ponceau (43e) avant de toucher le poteau (44e) sur un corner de Benrahou dévié par Fomba. Dans le dur physiquement en seconde période, il cède sa place à Valerio (71e) qui amène de l'impact athlétique en fin de match.
Yassine Benrahou (6/10) : Comme souvent, il a joué par à coups. Une ouverture malicieuse pour Eliasson qui provoque la sortie sur blessure de Dos Santos (7e), un penalty transformé (11e), un véritable festival dans la surface nordiste sur le second but de Ponceau (16e), et quelques coups de pieds arrêtés bien tirés compensent de nombreuses erreurs techniques. Décevant dans le jeu, Benrahou est toujours aussi décisif.
Julien Ponceau (6/10) : Repositionné en meneur de jeu, Ponceau est transfiguré en 2022. Auteur d'une ribambelle de prestations fades jusqu'alors, il pèse enfin sur le jeu nîmois. Un but en opportuniste (17e) et une belle présence dans la surface en première période. On peut en revanche lui reprocher son manque de sang froid sur son face à face perdu face à Chevalier juste avant la pause. Il aurait dû mettre les siens à l'abri et se montre ensuite beaucoup plus discret au retour des vestiaires. Remplacé par un Sarr (80e) plutôt effacé.
Niclas Eliasson (5/10) : Seul véritable ailier de l'effectif de Nicolas Usaï, Eliasson a fait mal à ses vis à vis et a créé plusieurs différences à gauche comme à droite. Mais ses centres pourtant bien travaillés ont trop rarement trouvé preneur. En fin de première période, une bonne déviation d'Ómarsson lui offre une de ses seules occasions. Mais l'ailier suédois s'enferme seul et ne parvient pas à redresser la trajectoire du ballon.
Elias Mar Òmarsson (5/10) : Pas toujours lucide devant le but, à l'image de son centre-tir raté à la demi-heure de jeu, ou de son enchaînement beaucoup trop lent au retour des vestiaires, il a malgré tout pesé sur la défense nordiste, ouvrant des brèches à ses partenaires. Quelques déviations précieuses jusqu'à son remplacement par un Koné (66e) transparent.
Le coach - Nicolas Usaï (7/10) : De l'avis général, il est parvenu à amener sa fraîcheur et sa détermination à un groupe qui en avait grand besoin. Sur le plan tactique, le repositionnement de Ponceau en meneur de jeu a tout d'un coup gagnant.
L’arbitre – M.Lissorgue (5/10) : Une partie plutôt maîtrisée mais deux penalties très généreusement accordés. Sans doute plus encore celui sifflé en faveur des Nîmois pour lequel on peine à voir une faute valenciennoise.
L'adversaire - Valenciennes (3/10) : Une entame de match de catastrophique entre lacunes techniques et apathie défensive. Les Valenciennois ont tenté d'en mettre un peu plus par la suite pour remporter des duels. En manque de rythme, VA est sans doute l'une des pires équipes ayant joué aux Costières cette saison.
Le match (5/10) : Chacune à leur tour, les deux équipes ont semblé piocher physiquement. Logique après trois semaines sans compétition. Les Crocos ont bien débuté avant de finir le match sur les rotules. Mieux après la pause, Valenciennes n'a pas existé en première période. Résultat, un match globalement moyen.