Le Croco clé 

Per Kristian Bråtveit (8/10) : Pas vraiment rassurant sur son début de match avec un dégagement raté (6e), un ballon relâché sur un tir anodin de Weissbeck (14e) et une sortie ratée sur un corner qui aurait pu coûter cher (29e). Mais par la suite, le gardien norvégien s'est clairement imposé comme l'homme de cette partie. À lui seul il a dégoûté les attaquants sochaliens en déviant sur ses montants les tentatives de Mauricio (13e) et Tebily (79e). En véritable mûr infranchissable, il a ensuite repoussé les assauts des Lionceaux en fin de match, s'interposant notamment avec brio devant Lopy (94e) et Kitala (96e). Une performance XXL pour son retour dans les buts nîmois.

Au cas par cas  

Gaëtan Paquiez (5/10) : Les attaques sochaliennes sont assez peu passées par son côté en première période où il a bien neutralisé Do Couto. Plus en difficulté en seconde, Paquiez a notamment donné une passe trop peu appuyée à son gardien qui aurait pu coûter très cher (68e).

Kelyan Guessoum (4/10) : Nouveau match très compliqué pour l'arrière nîmois, qui s'est fait manger par la vitesse et les appels tranchants de Kalulu. Heureusement pour lui, l'attaquant sochalien s'est souvent montré maladroit, à l'image de son face à face avec Bratveit complètement raté après avoir pourtant mystifié Guessoum (36e). Ce dernier n'a pas fait mieux après la pause à l'image d'une relance manquée plein axe (70e).

Naomichi Ueda (7/10) : Il a souvent joué les pompiers de service quand ses coéquipiers de la défense ont été dépassés. Impérial dans les airs après la pause, ses interventions ont un peu soulagé un Bråtveit trop régulièrement abandonné.

Théo Sainte-Luce (5/10) : Comme souvent, il s'est montré en jambes offensivement à l'image de sa bonne frappe (53e) et du contre mené avec Delpech dans les arrêts de jeu de la seconde période. Mais que sa première mi-temps a été difficile face au duo Mauricio-Henry, qui sont systématiquement passés dans son couloir. Trop souvent, sa communication avec Benrahou a été défaillante. Averti à la 59e minute, il aurait pu être exclu pour une grosse faute sur Virginius en toute fin de match.

Andrés Cubas (6/10) : Une entame de match intéressante avant d'être beaucoup moins en vue jusqu'à la pause. Comme contre Niort, Cubas s'est métamorphosé au retour des vestiaires, allant de l'avant et récupérant des ballons hauts. Il est à l'origine des grosses occasions d'Eliasson (57e) et d'Ómarsson (74e).

Lamine Fomba (5/10) : Beaucoup d'approximations en début de match, avant de monter progressivement en puissance. S'il a récupéré quelques ballons haut, il a souvent pêché dans l'utilisation de celui-ci. Plus en confiance, il aurait sans doute tenté sa chance des 20 mètres plutôt que de décaler Eliasson (57e).

Julien Ponceau (4/10) : Pas dans le coup, il a pratiquement tout raté en première période. Un peu mieux après la pause, il est l'auteur de quelques percées intéressantes qui réhaussent le niveau de sa prestation. Servi aux 6 mètres, il doit faire mieux sur sa reprise au retour des vestiaires (49e). Remplacé par Delpech (82e) qui a offert une balle de but à Ómarsson dans les arrêts de jeu.

Niclas Eliasson (6/10) : À l'image de sa partie contre Niort, il a été le Nîmois le plus percutant du début du match et longtemps le seul capable d'éliminer ses vis-à-vis. Dans tous les (rares) bons coups nîmois, il a souvent pêché dans ses frappes (6e, 57e) et ses centres (37e, 39e). Son bon ballon pour Ponceau (49e) méritait mieux en revanche. Eliasson s'est aussi montré actif défensivement en fin de match pour préserver l'avantage au score.

Yassine Benrahou (7/10) : Transparent dans la première demi-heure, il s'est signalé par un petit-pont réussi (37e) et deux coup-francs obtenus avant la pause. Au retour des vestiaires, il combine bien avec Eliasson sur l'occasion de Ponceau (49e), donne un caviar vendangé par Ómarsson (74e) et délivre finalement les siens sur un coup franc magistral (78e). Remplacé par Burner (90e) pour verrouiller le couloir gauche.

Moussa Koné (4/10) : Trop isolé sur le front de l'attaque, il a tenté de décrocher et de dézoner sans grand succès et n'a que trop peu pesé sur le jeu. Remplacé par Ómarsson (71e) qui, malgré son manque de réalisme, a changé la physionomie de la partie. D'abord maladroit sur l'offrande de Benrahou (74e) il obtient le coup franc qui amène le but. Idéalement lancé par Delpech dans les arrêts de jeu, il manque inexplicablement le cadre et laisse les siens sous la menace d'un retour sochalien. Heureusement sans conséquence.

L'entraîneur : Pascal Planque (6/10) : Il a été bien inspiré de titulariser Bratveit dans les buts malgré les doutes sur son état physique cette semaine. Sans changer de système, Pascal Plancque a su donner un peu d'allant offensif à son équipe en faisant entrer Ómarsson (71e). Même si le jeu produit par son équipe reste inquiétant, il a montré lui aussi qu'il avait de la ressource.

L’arbitre - M.Dechepy (6/10) : Un coup franc très généreux en entrée de surface pour Sochaux en tout début de match, avant de s'effacer un peu pour laisser le jeu se dérouler. Un seul carton jaune sorti et beaucoup d'indulgence envers Cubas coupable d'une faute d'anti-jeu qui aurait sans doute été sanctionnée d'un avertissement par bon nombre de ses confrères.

L’adversaire - Sochaux (8/10) : Certainement la meilleure équipe qu'ait affronté Nîmes cette saison. Justes techniquement, solides défensivement, les Lionceaux sont apparus en confiance et sûrs de leur force. Ils méritaient clairement mieux ce samedi et peuvent regretter les nombreuses occasions vendangées en première période.

Le match (7/10) : D'un attaque-défense un peu figé en première période, on est passé à un match plus vivant en seconde avec de l'intensité et des occasions des deux côtés du terrain. Un bon match de Ligue 2.

Les joueurs sont notés à partir de 45 minutes de jeu. Le barème est le suivant : 0/10 : joueur expulsé ; 1/10 : match catastrophique ;  2/10 : Très mauvais match ; 3/10 : mauvais match ; 4/10 : match médiocre ; 5/10 : match correct ; 6/10 : assez bon match ; 7/10 : bon match ; 8/10 : excellent match ; 9/10 : match exceptionnel ; 10/10 : match parfait.