Comme ils en ont pris l’habitude depuis quelques années, les Crocos font leur premier stage de la saison dans le Nord de la Catalogne, à Peralada. Récit d’une journée des Nîmois en Espagne.

Matin sans ballon. Le staff ayant ressenti un peu une fatigue générale du groupe, il a été décidé de ne pas sortir les ballons ce matin. Les Crocos se sont contentés, lors d'une courte séance, de travailler le secteur physique. 

Après-midi sans les yeux. Après des ateliers basés sur la défense et une opposition, les Crocos ont joués à un nouveau jeu pour clôturer la séance dans la bonne humeur. Le principe était simple, un joueur devait diriger un ballon alors qu’il avait les yeux bandés et qu’il était guidé par la voix d’un coéquipier. Tout s’est déroulé dans un gros désordre et des fous rires.

Landre tout seul. En phase de reprise, l’ancien Parisien s’entraîne à part. S’il participe avec le groupe à certains travaux physiques et qu’il touche un peu le ballon, il lui est interdit de disputer les oppositions avec des contacts intenses. Le défenseur central s’était blessé au genou droit lors de la rencontre Nîmes Olympique – RC Strasbourg (2-2), le 16 mars dernier. Loick Landre a multiplié les courses au bord du terrain et il va devoir encore patienter avec d’être totalement opérationnel.

Les Chinois observent. Les Crocos se sont entraînés cet après-midi sous les yeux de Chinois,  clients de l'hôtel. Venu de Shanghai, la petite famille a suivi avec beaucoup d’intérêt les travaux nîmois. Elle est restée de longues minutes sous la pluie à observer, prendre des photos et poser des questions sur ce club qu'elle découvrait. C'est peut-être le début de la conquête asiatique du Nîmes Olympique.

Deux nouveaux stagiaires. Le groupe nîmois s’est enrichi de deux éléments en Catalogne. Zinedine Ferath, le milieu de terrain du Havre (L2) s’est engagé pour trois saisons avec les Crocos et l’attaquant macédonien Vlatko Stojanovski a signé aussi jusqu’en 2022. Le second nommé a rejoint le camp de base nîmois dans la soirée, quant au ex-Havrais, il est attendu demain.

De notre envoyé spécial à Peralada (Espagne), Norman Jardin