Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 12.03.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 276 fois

NÎMES TPNA change de nom et mise sur l’avenir

De gauche à droite : André Francisco, secrétaire général de TPNA, Jean-Paul Boré, porte-parole, et Jean-Christophe Grégoire, président de l'association. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le mercredi 2 mars, lors de son assemblée générale en présence de 70 personnes, le sigle TPNA (Tous Pour Nîmes et son Agglomération) est devenu Tous Pour Notre Avenir. L’association, qui compte près de 200 adhérents, veut aller de l’avant.

« Notre système est à bout de souffle », constate Jean-Paul Boré, le porte-parole de l’association créée il y a cinq ans. Si le système est à bout de souffle, l’homme ne l’est pas et continue de se battre pour les projets qui lui tiennent à cœur comme celui de la plateforme multimodale : « Vous vous rendez compte, on a la possibilité de devenir l’épicentre du Fret dans toute la région, avec 6 000 emplois à la clé. C’est incompréhensible que ce dossier n’avance pas sauf à considérer qu’il y a des lobbies plus puissants derrière ». Mais Jean-Paul Boré ne compte pas laisser traîner l’affaire : « S’il le faut, nous prendrons nos responsabilités pour porter ce projet au niveau national… ». Trois ministres ont déjà été sollicités par le porte-parole de TPNA.

Pour le changement de nom et de statuts, les membres du conseil d’administration (28 femmes et 28 hommes) ont voulu modifier l’intitulé pour « mieux faire le lien entre les préoccupations locales et nationales » mais aussi permettre, par la modification des statuts, d’évoluer en association d’intérêt général. Ainsi, des rapprochements avec d’autres associations citoyennes de la nouvelle région ne sont pas à exclure : « Attention, prévient Boré, il n’est pas question de s’inscrire dans un cartel d’associations pour être dans l’opposition ». Car les conflits, les clivages, il en a marre : « Etre utile, c’est chercher à faire entre les gens dans un mouvement porteur d’espoir plutôt que de les cantonner dans la seule opposition mortifère, sans programme autre que de s’opposer ». Joli sur le papier, mais la réalité pour celui qui dit « viser les municipales de 2020 » ne sera probablement pas si rose…

Tony Duret

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