RÉFORME TERRITORIALE Damien Alary reste "préoccupé et attentif" mais ne participera pas à la manifestation à Montpellier
Le président du Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, est contre le projet de réforme territoriale qui verrait une fusion possible du Languedoc-Roussillon avec une autre région. Dans une de ses dernières réactions, il fait part avec une certaine clarté : « La réforme propose de fusionner ou éclater certaines régions. Pour le Languedoc-Roussillon, c'est non (...) Le Gard est un pôle touristique important. Son retrait déséquilibrerait le développement de la région ».
André Vézinhet, le Président du conseil général de l'Hérault (réélu en 2001, 2004 et 2008) est sur la même ligne. D'ailleurs, il est à l'initiative d'une manifestation contre les projets de réforme territoriale qui aura lieu demain, vendredi, à Montpellier.
Dans le Gard, peu ou pas de réactions très ferme. Seul Patrick Malavieille, Vice-Président du Conseil Général et Maire de la Grand'Combe est contre le projet de loi et sera d'ailleurs présent demain à la manifestation. Mais certainement pas en représentation du Conseil Général du Gard.
En effet, Damien Alary, Président du CG, ne souhaite pas pour le moment, même s'il reste préoccupé, énoncer un jugement sur la suppression des conseils généraux ni sur la fusion probable des régions. Comme il l'explique : "Je suis, avec les élus de la majorité départementale, naturellement solidaire des préoccupations de mes collègues élus des départements voisins et de la Région Languedoc Roussillon quand à l’avenir de nos collectivités. Je reste très préoccupé et attentif. Mais je pense qu'une réforme est nécessaire. A condition de simplifier l’action publique dans l’intérêt de nos concitoyens et de ne pas porter atteinte aux agents de nos collectivités. Cela je l'ai toujours dit et je le défendrai pleinement. En tant que Président du Conseil général, je suis d'ailleurs en lien avec l'Association des Départements de France qui est en contact permanent avec le gouvernement. Mais il ne faut pas se précipiter. Il n'est pas dans mon habitude de faire des déclarations à l'emporte pièce. Rien n’étant figé aujourd’hui, j'attendrai donc l'intervention de F.Hollande et le cadre précis de la réforme envisagée pour m'exprimer clairement sur le fonds et être acteur dans sa mise en œuvre."