SAMEDI, C'EST VOUS ! Richard : "On ne fait rien pour lutter contre la désertification des commerces en centre-ville..."
Chaque samedi à 14 heures, Objectif Gard ouvre ses colonnes aux lecteurs. À charge pour eux de nous raconter ce qui a retenu leur attention dans l'actualité de la semaine. Flash-back, retour en arrière. Paroles de Gardois !
Cette semaine, c'est Richard Banq, le sympathique boucher-charcutier que les habitués des halles de Nîmes et de l'enseigne "Bruno et Encar" connaissent bien, qui nous livre ses réflexions sur l'actualité de la semaine. "Cette semaine a été chargée en nouvelles. Bien trop souvent mauvaises, d'ailleurs... Il me vient à l'esprit la triste histoire de cette femme de 37 ans qui s'est fait fauchée mardi par une voiture en traversant à pied la quatre voies à Nîmes, dans le quartier de Pissevin, et qui est décédée. C'est dramatique pour elle et pour sa famille. Je me mets aussi à la place du conducteur car on a beau devoir rester maître de son véhicule, comme l'impose le Code la route, ce n'est pas toujours aussi simple et personne n'est à l'abri de causer un jour un accident et de renverser un piéton. Dans cette affaire, il reste à établir les responsabilités...
Dans un tout autre domaine, et bien que cela ne soit pas de l'actualité en sens propre du terme, c'est quand même la notre, ici aux Halles : depuis que les travaux de la Coupole ont débuté, tous les commerçants ont constaté une baisse très sensible de la fréquentation des Halles. On aimerait que la municipalité offre des places de parking gratuites aux clients pour faciliter le retour des chalands dans les commerces de l'Écusson et du centre-ville. Partout on se plaint de la désertification des commerces en centre-ville mais force est de constater qu'on ne fait rien pour attirer les clients.
Pour en terminer avec cette litanie de mauvaises nouvelles, j'ai eu, comme d'autres, une pensée émue pour les très nombreuses victimes du tremblement de terre qui a dévasté Mexico et fait plus de 300 morts. Ici, on ne connaît pas ce genre de cataclysme mais ça doit être l'enfer ! Je plains tous ces pauvres gens, choqués et atteins dans leur chair, qui se retrouvent à la rue et recherchent des proches disparus..."
Propos recueillis par Philippe GAVILLET de PENEY
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