TRAIT POUR TRAIT « Qui ne saute pas n’est pas nîmois » : Christian Perdrier a donc sauté…
Cette saison, la mission de Christian Perdrier, qui sera resté président du Nîmes Olympique de novembre 2014 à mai 2016, était compliquée, voire impossible. Il y a six mois, avec ses 8 points retirés en début de saison, le club pointait à la dernière place du classement, avec un public démobilisé et une équipe à qui rien ne réussissait : surtout pas le football.
Une victoire a complètement relancé la machine et le Nîmes Olympique a finalement réalisé l’exploit qu’on connaît, que peu d’équipes auraient réussi. Si Christian Perdrier n’est évidemment pas le seul artisan de cette incroyable fin de saison, il en reste tout de même l’un des principaux acteurs. Sa démission, qu’elle soit voulue ou légèrement contrainte, sera donc la mauvaise surprise de cette fin de championnat. Parce que l’ancien vice-président de Disneyland a incontestablement réussi une chose (peut-être apprise dans son parc d’attraction) : il a vendu un rêve fou à ses joueurs et proposé un spectacle de qualité aux supporters et à toute une ville. Il a surtout sauvé le Nîmes Olympique de la relégation. Un fait d’armes qui restera gravé dans la mémoire des amoureux du club. On souhaite autant de réussite à son successeur…
Tony Duret