VOILE Coup dur pour le team Made in Midi
Alors que le team procédait à un test de jauge, ce mardi, afin de certifier la conformité du Class40 Made in Midi de Kito de Pavant pour la Transat Jacques Vabre, le mât s’est brisé en trois.
Un gros coup dur pour toute l’équipe qui travaille depuis plusieurs mois à la préparation de la transat en double à laquelle Kito doit participer pour la 10e fois, aux côtés du jeune "figariste" Achille Nebout. Le contre-la-montre est lancé pour trouver une solution pour être au départ du Havre le 27 octobre.
"À ce stade, on ne comprend pas pourquoi le mât s’est cassé. Pour le moment on constate les dégâts. Une expertise permettra d’expliquer le pourquoi du comment. En attendant, ça tombe à quatre jours du départ en convoyage vers la Normandie, donc c’est une grosse…, comment dire ? contrariété. Tout le team Made in Midi est sur le pont pour trouver une solution pour être au départ de la Transat Jacques Vabre le 27 octobre", explique Kito.
"Trouver un mât ou un autre Class40"
"L’urgence aujourd’hui est de trouver un mât ou un autre Class40. Si on arrive à dégoter un tube, tout le matériel est là, les haubans, les drisses… C’est un moindre mal par rapport à un démâtage en mer. Mais quand même !", pointe le navigateur.
Tous les voyants étaient pourtant au vert. L'équipe était dans le timing, le bateau était prêt à larguer les amarres depuis Port Camargue, direction Le Havre. La météo du jour était favorable. Il n’y avait pas un souffle d’air qui puisse perturber le bon déroulement du test de jauge, une opération certes délicate mais que le marin occitan et son équipe ont réalisé de nombreuses fois.
"La jauge a changé cette année. Du coup, on a remplacé une drisse moufflée de gennaker, pour une drisse hookée, ce qui allège le mât. Mais quand tu allèges le mât, ça ne passe plus au test de stabilité, donc on a enlevé un peu de plomb dans le bulbe de la quille pour compenser. Le bateau était en chantier ces quinze derniers jours et donc, pour être en règle, il fallait refaire une pesée et un test à 90°… Démâter dans le port avec 0 nœud de vent, ce n’est pas simple à accepter… ", constate le skipper.
S’il n’a pas de solution dans l’immédiat, Kito de Pavant envisage différentes possibilités comme trouver un bateau disponible ou un autre mât. Le temps est désormais un ennemi redoutable mais la solidarité des marins pourrait bien jouer en sa faveur.