Il y avait beaucoup d'émotion, mardi soir, au collège Diderot d'Alès à l'occasion du pot de départ du principal et de la principale adjointe.

Énormément de retenue, de dignité et d'émotion dans le discours de Thierry Bruyère-Isnard, le principal du collège Diderot d'Ales. Après neuf années passées au sein de ce collège classé en réseau d'éducation prioritaire, le quinquagénaire passera le flambeau, le 1er septembre prochain, à Patrice Roure, actuel directeur du collège Léo-Larguier à la Grand-Combe.

Lors de sa prise de parole, qui a mis les larmes aux yeux à de nombreuses personnes de l'assemblée, Thierry Bruyère-Isnard a donné la vision de son métier :"Pour un chef d'établissement, il y a deux solutions au collège : soit on reste dans une zone de confort, dans son bureau, à répondre aux mails (...) ; soit on décide d'en sortir et de se mettre en danger. On est des agitateurs d'idées", résume-t-il en regardant son adjointe, Sandrine Braconnier.

Après trois ans à Diderot, cette dernière célébrait aussi son départ. Dans un discours assez bref, elle a fait savoir son immense fierté à travailler dans un "établissement prioritaire", qui met en avant "le partage" et qui prouve que "l'école comme ascenseur social" est possible. À compter du 1er septembre, Sandrine Braconnier prendra la direction de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale) du Gard. Elle sera remplacée par Nathalie Monnier, actuellement au collège Via Domitia à Manduel.