Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 09.08.2016 - eloise-levesque - 2 min  - vu 200 fois

ALÈS Courses de la rentrée : plaisir ou corvée ?

Photo d'illustration. EL/OG

A trois semaines de la rentrée des classes, les emplettes ont démarré dans les supermarchés. Trousses, cartables, calculatrices, un moment de plaisir pour certains, une corvée immuable pour d'autres.

Pendant que les aoûtiens parfont leur bronzage sur le sable brûlant, les parents organisés arpentent déjà les supermarchés avec leurs bambins. Objectif : éviter la cohue de septembre ou profiter de quelques réductions.

A Alès, ce lundi, les chalands sont détendus. Achat plaisir pour commencer : le cartable. Un choix souvent crucial. Cenzo, 10 ans, est venu essentiellement pour ça. Il a déniché un sac coup de cœur bleu et gris. "J'aime bien les couleurs", commente-t-il simplement. Et d'ajouter : "je me fiche de la marque". Le garçonnet entre en CM2, dernière année avant le collège. Il repartira uniquement avec une trousse du même colori, et quelques protèges cahiers. Le reste sera conservé de l'an dernier ou acquis au fil de l'année. "On ne change que l'essentiel, de plus gros investissements seront faits l'an prochain", souligne sa maman Audrey.

Même divertissement pour les grands enfants. Quentin, 15 ans, n'a pas changé de sac depuis 4 ans et son père va investir pour son arrivée au lycée. Son choix : un indémodable Eastpak bleu. Quant à sa sœur Manon, 17 ans, c'est au rayon literie et életroménager qu'elle fera sa rentrée. En septembre, direction l'université. Le paternel se délecte : "Ils feront l'essentiel de leurs fournitures avec leur mère".

Pour d'autres familles, les courses scolaires sonnent plutôt comme une corvée. Malaury, 12 ans, et sa mère Mélanie, ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le choix de la trousse. La jeune adolescente a craqué pour un modèle qui ne sied pas à sa maman. "Je préfère prendre de la qualité. Ma fille veut quelque chose qui cédera au milieu de l'année", fustige cette dernière. L'élève étant au collège, les matières se multiplient, et le budget aussi. "J'ai 380 € d'aides de la CAF, ce n'est pas de trop : il faut tout racheter, en plus des vêtements, chaussures, et de l'augmentation des tarifs du bus", énumère la Saint-Hilairoise. Suivant l'âge des écoliers et la situation financière du foyer, la rentrée peut virer du rêve au cauchemar...

Eloïse Levesque

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