ALÈS Employé au noir dans une boucherie, le clandestin est menacé d'expulsion
Un ancien employé d'une boucherie alésienne, immigrant et travailleur "au noir" est menacé d'expulsion. Aujourd'hui, il était appelé au Conseil de Prud'hommes à Alès dans le cadre d'une procédure en référé pour tenter d'obtenir ses bulletins de salaire, qui lui permettraient de régulariser sa situation et d'avoir un titre de séjour.
"Il devait être expulsé le 22 décembre. On s'est dépêché de faire une demande en référé pour obtenir les documents nécessaires à sa régularisation" explique Bernard Vire, secrétaire général de la CGT du bassin d'Alès. Si le clandestin n'a pas été renvoyé pour l'instant, sa situation reste délicate. Pendant plusieurs années, il n'a jamais été déclaré par son employeur, lequel, selon Bernard Vire "lui a fait trois promesses d'embauche" qui n'auraient pas abouties. L'employé clandestin tombe ensuite malade "et son patron le met à la porte". C'est à partir de ce moment-là que les choses se seraient compliquées pour le travailleur qui se retrouve sans emploi, sans feuilles de salaire, ni de certificat de travail et peut-être contraint de quitter la France.
Elodie Boschet