Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.09.2020 - corentin-migoule - 3 min  - vu 454 fois

ALÈS Le jury du Cabri d’Or retient six candidats pour sa finale

À l'occasion d'une conférence de presse organisée ce matin à l'espace Cazot d'Alès, le jury du Cabri d'Or a annoncé les six ouvrages retenus pour la finale qui aura lieu le 20 novembre prochain.
De gauche à droite, en bas, Christophe Rivenq, Max Roustan et Pascal Martinez, en haut, Jean Bouet, Robert Aguillou et Alain Bensakoun. (Photo Corentin Migoule)

À l’occasion d’une conférence de presse organisée ce mercredi dans le hall d’entrée de l’espace Jules-Cazot à Alès, Pascal Martinez, président de la commission d’organisation du Cabri d'Or, a dévoilé les six ouvrages retenus pour participer à la finale dont le vainqueur sera révélé le 20 novembre prochain.

Qui pour succéder à Vanessa Bamberger, lauréate du Cabri d’Or 2019 pour son roman Alto Braco ? Ils étaient quinze à pouvoir y prétendre, ils ne sont désormais plus que six.

Après un rapide retour historique opéré par Max Roustan, le maire d’Alès, sur le Cabri d’Or qui célèbre cette année sa 34e édition, Christophe Rivenq, le président d’Alès Agglomération, n’a pas manqué de rappeler que « l’Agglo est l’instance qui dote de 5000€ le vainqueur de ce concours littéraire ». Le premier adjoint à la mairie d’Alès a aussi indiqué qu’il s’agissait du « prix littéraire le plus doté de France » et qu’il prenait de plus en plus d’épaisseur : « On a vu ces dernières années une montée en gamme du prix avec de plus en plus de livres présentés. On s’aperçoit que les lauréats observent une vraie accélération de leurs ventes. »

Après avoir fait durer le suspense en excusant l’absence de Marion Mazauric, la présidente du jury, « actuellement à l’étranger », puis en mentionnant l’organisation rendue « plus difficile que d’habitude » par la pandémie actuelle, Pascal Martinez a fini par dévoiler les six ouvrages retenus pour la finale du Cabri d’Or (*), en les commentant brièvement un par un.

« Les six finalistes sont tous issus de maisons d’édition importantes. Ce ne sont que des romans. Le niveau d’exigence du jury monte d’année en année. Ces six là, c’est du haut vol, tant par la plume que par l’intrigue. Ils sortaient vraiment du lot », a souhaité compléter Alain Bensakoun, membre du jury.

« Une tablette ne remplacera jamais le plaisir de feuilleter un livre »

Les livres La Fille du causse de Guy Charmasson, et Serranas de Silvan Chabaud ont été acceptés dans la liste des quinze mais aussitôt mis hors compétition. Le premier car son auteur est décédé l’an dernier et que le prix « ne peut récompenser qu’un artiste vivant », le second car il est écrit en Occitan, suscitant d’ailleurs une possible modification du règlement dans les années à venir.

Ces derniers temps, le Cabri d’Or prend de plus en plus la tournure espérée par ses organisateurs, à savoir « devenir un passe-frontières vers d’autres domaines artistiques ». Seules les bêtes de Colin Niel, lauréat de l’édition 2017, a été adapté au cinéma, tandis que Saintes Croix les vaches, de Vincent Ravalec, qui a gagné en 2018, va faire l’objet d’une mini-série.

À l’heure de conclure, Christophe Rivenq a profité de l’aubaine pour glisser un mot sur les événements à venir, qui « s’inscriront dans une politique du livre menée par la municipalité », car « une tablette ne remplacera jamais le plaisir de feuilleter un livre ». Ainsi, la création d’un Cabri d’Or destiné aux lycéens est fortement envisagée pour tenter de ramener la jeunesse à la lecture.

Corentin Migoule

* Les six ouvrages retenus pour la finale du Cabri d’Or : "L'effroi du Gévaudan", Jacques Hénaux ; "Une Bête au paradis", Cécile Coulon ; "Le Sourire du scorpion", Patrice Gain ; "La carte des regrets", Nathalie Skowronek ; "Tu ne vengeras point", Véronique Chouraqui ; "Par les soirs bleus d'été", Franck Pavloff.

Corentin Migoule

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