ALÈS Le Souvenir Français entretient la mémoire des disparus
Comme le 1er novembre de chaque année, l'association du Souvenir Français et les représentants des collectivités commémorent ceux qui sont morts pour la France. Drapeaux en tête, le cortège a défilé ce matin dans les allées des cimetières d'Alès et de Tamaris, pour le traditionnel dépôt de gerbes sur l'ensemble des carrés militaires.
À l'entrée du cimetière du centre-ville, les marchands de fleurs ont décoré le sol de pots de chrysanthèmes. Si ce n'est pas déjà fait, les familles viennent acheter leur composition et fleurir la tombe de leurs chers disparus. Au même moment, la sonnerie aux morts retentit depuis les carrés militaires où sont déposées les gerbes. Le Souvenir Français et l'équipe municipale rendent hommage aux anciens combattants dans cette immense espace, de 12 hectares exactement.
Immense, mais "presque complet", souligne Christian Bauché, le responsable du service funéraire. "Nous songeons à racheter un terrain" poursuit-il. Sur les trois cimetières gérés par la ville (Alès, Tamaris, Saint-Martin-de-Valgalgues), "environ 15 000 tombeaux" sont comptabilisés, "réunissant 100 000 personnes en moyenne" indique Christian Bauché. C'est deux fois plus que la population alésienne. Une équipe de plusieurs agents entretiennent quotidiennement le cimetière et ses abords.
Après celui du centre-ville alésien, le recueillement s'est poursuivi au cimetière de Tamaris, en présence notamment des élus municipaux Jean-Michel Suau et Benjamin Mathéaud ainsi que du député du Gard Fabrice Verdier.