ALÈS Le syndicat Force Ouvrière s’inquiète de la prime promise au personnel hospitalier
Ce jeudi 4 juin, Tania Pasquelin et Romain Pialat, respectivement secrétaire et secrétaire adjoint du syndicat Force Ouvrière (FO) de l’hôpital d’Alès, ont été reçus par la direction du centre hospitalier Alès Cévennes (CHAC) pour évoquer la « prime covid ».
Ils sont inquiets et s’estiment lésés par rapport à leurs confrères nîmois et d’ailleurs. En effet, un décret relatif à la « prime covid », publié le 14 mai dernier, permet aux agents hospitaliers de se voir attribuer une prime pouvant grimper jusqu’à 1 500€. Une somme qui varie en fonction des zones les plus touchées par l’épidémie.
Seulement, les Alésiens toucheront une prime de 500€. Une différence qui passe mal auprès des 1 700 salariés de l’hôpital dont l’investissement a été permanent durant cet épisode de coronavirus. « Ici, à Alès, on a eu plus de 600 passages liés au covid. Tout le rez-de-chaussée a été transformé, rappelle Tania Pasquelin. Il y a eu une métamorphose de l’hôpital qui a été entièrement mobilisé puisqu’on a dépouillé d’autres services. C’était un hôpital de guerre en quelque sorte. »
Suite à la parution de ce décret, les syndicalistes ont écrit au ministre de la Santé, ainsi qu’à l’Agence régionale de santé (ARS), en espérant que l’hôpital d’Alès figure dans un prochain décret qui pourrait être imminent. « Le nom d’Alès apparaîtrait officieusement, mais tant qu’il n’est pas inscrit sur le décret… On attend », indique Tania Pasquelin.
« Cette prime est un point de départ », reprend Romain Pialat qui espère qu’elle sera étendue à l’ensemble du personnel et non à 40% comme le prévoient les textes. « Par la suite, on attend une revalorisation du point d’indice, l’ouverture de lits et surtout des embauches », conclut-il.
Tony Duret
À 19h, retrouvez notre reportage vidéo suite à la grève du personnel au CHU Carémeau de Nîmes.