Sophie Binet était à Arles mardi 25 mars, pour défendre la Bourse du travail, mais aussi, pour participer au meeting départemental intersyndical sur les retraites organisé avec la FSU, à 12h30. "La question des retraites n'est pas et ne sera jamais une petite question politicienne. Ce n'est pas un sujet sur lequel on peut prendre des engagements pour éviter une motion de censure et puis s'asseoir dessus comme si de rien n'était. La retraite c'est une question vitale", a-t-elle lancé face aux nombreux militants rassemblés devant la Bourse du travail, évoquant le "conclave" organisé par François Bayrou, le premier ministre. "La CGT ne rangera jamais ses drapeaux, la CGT continuera toujours à se mobiliser jusqu'à la victoire !"

Elle a ainsi appelé à la mobilisation jusqu'à ce que la réforme soit abrogée. "On nous dit que c’est impossible de financer le retour à 62 ans, qu'il faudrait entre 10 et 15 milliards d'euros. Mais augmenter les salaires et faire une égalité salariale entre les femmes et les hommes, suffirait à résoudre l’équation. Quand on compare avec le prix des canons, le prix des pensions n'est somme toute pas si élevé que ça...", a-t-elle souligné. "Nous entendons aussi multiplier les mobilisations et les grèves pour des augmentations de salaire puisque nous n’avons toujours pas retrouvé le niveau qu’il y avait avant 2020 et l’inflation qui a suivi la crise covid. Par contre, les profits et les dividendes n’ont jamais été aussi élevés dans toute l’histoire de France. Donc il n’y a pas 36 recettes magiques : il faut se mettre en grève."

Sophie Binet a ensuite énuméré la suite du combat. "C’est la mobilisation, avec le rendez-vous d’ores déjà donné par les fonctionnaires le 3 avril pour défendre le service public, exiger des augmentations de salaire pour les fonctionnaires mais aussi exiger l’abrogation de la réforme des retraites. Et nous écrirons la suite ensemble en multipliant les mobilisations professionnelles." Elle appelle également à un grand rassemblement le 1er mai. "Cela sera une étape majeure, il nous faut être des millions avec nos camarades du monde entier à être mobilisés pour la paix et la justice sociale !"