Généticien de métier, le député MoDem de la 6e circonscription du Gard a participé à la découverte du gêne de la masculinité en 1990. 

Avant son élection, le Nîmois Philippe Berta avait annoncé la couleur. Il utiliserait son mandat pour essayer de faire avancer la législation dans ses domaines de compétences. La semaine dernière, l’élu a interpellé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur  la question des césariennes, pratiquées « en France par 20% des femmes enceintes ».

Un taux apparemment stable depuis 2010, « mais qui reste élevé et qui masque les disparités selon les maternités. » D’ailleurs, les femmes qui ont recours aux césariennes ne le font pas toujours pour raisons médicales, mais pour le « confort de la programmation du moment de l’accouchement, la baisse de la compétence du corps médical pour les accouchements naturels, tarifs plus attractifs ».

Inquiet, le député gardois alerte : en cas de césarienne, « la mortalité maternelle est plus forte et ces dernières années, la publication de diverses démontrent qu’elle peut avoir des conséquences sur la santé des enfants, comme une altération de leur développement immunitaire, une augmentation de leur susceptibilité à l’asthme et aux allergies. »

Une meilleure compréhension des effets de la césarienne sur la santé des mères et des enfants « devient cruciale », pour le centriste. Dans le cadre du plan Santé, Philippe Berta aimerait « qu’une campagne de sensibilisation sur la vie intra-utérine » soit engagée. En espérant que sa demande n’accouche pas d’une souris…

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com