La Caisse primaire d’assurance maladie du Gard tenait mardi soir au centre hospitalier de Bagnols une réunion d’information sur le Dossier médical partagé (DMP). L’occasion de faire un zoom sur ce nouveau service que la Sécu veut développer.

« Le DMP va permettre à l’assuré d’avoir tout le temps avec lui la mémoire de sa santé », explique le sous-directeur de la CPAM du Gard, Patrice Heraud. Il s’agit donc d’un carnet de santé numérique sécurisé sur lequel figurent les informations de santé qui seront partagées aux professionnels de la santé auquel l’assuré fera appel. L’avantage ? « Garantir les meilleurs soins à l’assuré, où que ce soit sur le territoire », affirme le sous-directeur de la CPAM du Gard.

Pour autant, « si le but est que le DMP soit alimenté par les praticiens, les patients peuvent aussi ajouter des éléments et décider ou non de le partager avec tel ou tel professionnel de santé, affirme Patrice Heraud. Le patient garde la main sur son DMP, c’est sa propriété. » D’ailleurs, il faut l’accord de l’assuré pour accéder au DMP, sauf évidemment en cas d’urgence, lorsque l’assuré n’est pas en état de prendre la décision. Pour le créer, plusieurs choix : soit aller dans un centre d’accueil de la CPAM, soit aller dans sa pharmacie, soit le créer soi-même en quelques clics, sur www.dmp.fr.

Optionnel, du moins encore pour le moment, le DMP a été lancé il y a environ un an, après une phase d’expérimentation de dix-huit mois dans neuf départements. « Pour l’heure, 4,2 millions de DMP ont été créés, nous sommes dans une phase d’accélération », affirme Patrice Heraud. Dans le Gard, 41 825 DMP avaient été ouverts au 17 février dernier. « L’objectif au niveau national est de 40 millions de DMP à l’horizon 2022, et de 360 000 dans le Gard », note le sous-directeur de la CPAM du Gard.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com