BAGNOLS En images : le dixième salon du modélisme bat son plein
La dixième édition du salon du modélisme de Bagnols, organisé par la Miniflotte Gardoise, se tient jusqu’à ce soir à la salle multiculturelle et à la salle A du complexe Léo-Lagrange.
Et comme chaque année, il y a de belles choses à voir. « Nous avons 65 exposants cette année, il y a un peu de tout », note l’organisateur Jean-Claude Salert.
Et pour cette édition, outre les classiques bateaux, voitures et avions, il y a quelques nouveautés, comme par exemple la présence pour la première fois de Playmobil, avec l’association Gare aux Pleymos, basée à Avignon. « On est des fondus de Playmobil, on fait des dioramas sur différents thèmes », explique Maxime Louarn, membre de l’association venu avec son vice-président Ludovic Marceau. Pour le salon de Bagnols, c’est une ville de type western qu’ils exposent, et au quotidien, une passion : « c’étaient les jouets qu’on avait quand on était petits, maintenant on peut les modifier et les reprendre. »
On part quelques mètres plus loin mais on reste dans le registre de l’enfance, avec cette fois les Meccano du valentinois Louis-Philippe Daronnat. Et ses Meccano à lui sont impressionnants, puisque ses grues et autres derricks sont à la fois grands et motorisés. « Je ne compte pas les heures, mais la grue c’est 5 ou 6 mois de travail », affirme-t-il. Lui qui fait des Meccano « depuis tout petit » démonte régulièrement ses créations pour en faire de nouvelles car il « essaie de ne pas exposer deux fois le même modèle. »
Sur le stand d’Alexandre Walkowiak il y a aussi des grues, mais celles-ci sont sur des camions, qu’il fabrique lui-même. « J’utilise un logiciel de dessin industriel et après de la découpe numérique », explique l’alésien qui ne reproduit que des engins de l’entreprise gardoise Lafont, « car j’ai plus ou moins l’accès à leur parc, l’autorisation de reprendre leur logo et un ami à l’agence d’Alès, mais malheureusement je n’y travaille pas. »
Après ce qui roule passons à ce qui flotte, avec les bateaux de Serge Palbois. Basé à Jonquières, dans le Vaucluse, ce passionné reproduit de bateaux après avoir abandonné les avions vu qu’« à cause du mistral, ils ne pouvaient pas voler longtemps. » Il vient de finir la reproduction d’un bateau anglais de plaisance, qui aurait dû faire son baptême dans la piscine Guy-Coutel ce week-end. Las, le temps en a décidé autrement, mais le vauclusien garde le sourire et s’apprête à se lancer dans la reproduction de son prochain bateau, « un navire à fond plat néo-zélandais de 1903. »
Et question bateaux, le Club de Saint-Mandrier est venu avec de magnifiques pièces, comme la réplique du Calypso de Cousteau, ou encore ce gigantesque France.
Les sous-marins ne sont pas en reste, des engins de guerre à celui de Tintin dans le Trésor de Rackham le Rouge.
Autant de maquettes qui devaient faire des démonstrations sur la piscine Guy-Coutel, mais les conditions météo ont contraint les organisateurs à tout rapatrier en intérieur, y compris l’atelier pour les enfants. De quoi rester au sec pour un dimanche qui s’annonce pluvieux.
De 9h30 à 12h et de 14h à 18h30 à la salle multiculturelle et à la piscine Guy Coutel. Entrée : 5 euros, demi-tarif pour les moins de 10 ans et gratuit pour les moins de 5 ans.
Thierry ALLARD