En 2018, le label avait été attribué pour "l'exceptionnelle qualité du ciel étoilé du territoire". Celui-ci ne s'est pas endormi sur ses lauriers et c'est bien ce que vient récompenser l'association américaine International dark-sky asociation (IDA) en confirmant le label, pour le travail de fond entrepris depuis.

Et dans son avis du 5 août dernier, l'association américaine ne tarit pas d'éloges, se disant même "impressionnée" par le travail entrepris depuis la remise du label, en août 2018, par les partenaires : Parc national des Cévennes, élus locaux, habitants, syndicats d'électricité de la Lozère et du Gard, villes portes et associations. Pour la directrice de la conservation de l'association, "les Cévennes font aujourd'hui office de modèle à suivre pour les autres gestionnaires de réserves".

Pour argumenter son avis, l'association cite le programme de rénovation du parc d'éclairage public, appuyés par des financements publics. Ainsi, plus de 6 5000 points lumineux ont été rénovés, avec un effort réalisé justement en coeur du Parc, qui est aussi le coeur de la Réserve internationale de ciel étoilé (RICE). Selon le Parc national des Cévennes, il reste 39 points lumineux à rénover en zone coeur, répartis sur une vingtaine de hameaux. Une tâche qui ne devrait pas être insurmontable sur les dix années qui viennent.

En plus d'améliorer la vue du ciel étoilé, ces travaux permettent des économies à long terme pour les collectivités et offrent surtout un espace de respiration nocturne à la faune, dont une part en a besoin de façon vitale. Seize RICE existent aujourd'hui dans le monde, dont quatre en France (*). Celle des Cévennes est la plus vaste d'Europe, l'une des quatre plus grandes au monde.

(*) avec le Pic du Midi, Alpes-Azur-Mercantour et le parc naturel régional des Millevaches en Limousin