CÉVENNES Réhabilitation du Train à Vapeur à mi-parcours
Depuis 2013, un vaste programme de réhabilitation du train à vapeur est entrepris. À ce jour, 50 % des travaux sont finalisés, ils reprendront après la saison touristique estivale.
Après l'audit de la DDE qui menaçait de suspension d'activité le train à vapeur des Cévennes si des travaux de conformation n'étaient pas amorçés avant le 1 er janvier 2015, il était temps de passer à l'action. L'ultimatum avait alors poussé Alès Agglomération à reprendre la compétence de gestion de la ligne ferroviaire en remplacement du syndicat intercommunal. Max Roustan, président de la communauté d'agglomération et maire d'Alès, s'en félicite. "Valoriser ce projet, c'est mettre en valeur l'activité économique de la région. Il a fallu mettre tout le monde autour de la table, chercher des volontés où il y en avait." Financé par l'Europe, l'Etat, le Département, la DRAC et l'Agglomération, pour un montant de 4 millions d'euros, les travaux ont ainsi pu commencé en février 2014 après les études de maîtrise d'oeuvre.
Un chantier qui prévoit de conforter les 156 ouvrages d'art que comptent les 13 km de voie ferrée. L'opération a obtenu une labellisation "Pôle d'Excellence Rurale" de l'Etat. À mi-chemin les travaux sont suspendus pendant la saison estivale afin d'accueillir les touristes, près de 140 000 par an. "Le but est aussi de pérenniser l'ouvrage pour les cinquante années à venir" précise François Zielinger, président de la société Citev, compagnie qui exploite le train à vapeur cévenol depuis 1986 et qui réalise un chiffre d'affaire annuel de 2 millions d'euros, avec 28 salariés dans ses rangs, 42 au plus fort de la saison touristique.
Baptiste Manzinali