7€ pour un paquet de Marlboro et 6,50 € pour un paquet de Chesterfield. Voilà depuis lundi les nouveaux prix des cigarettes après l'augmentation de 20 centimes décidée par le gouvernement.

Ce matin, route d'Avignon, les bureaux de tabac ne désemplissent pas : "oh, vous savez, ce n'est pas une grosse augmentation. Alors les gens rouspètent, mais ils achètent", explique Eric, buraliste. Celui-ci prend seulement 8,74% sur le prix du paquet quand 80% revient à l'état. Pour Pierrette qui vient justement d'acheter quatre paquets : "c'est de l'abus. Je ne comprend pas. Je continue à acheter, mais moins".

Tout comme l'essence, les cigarettes semblent être un produit qui détient une faible inélasticité :  la variation de son prix n'entraine pas une grande variation de la demande… Du pain bénit pour l'état en quête de recettes supplémentaires. Mais Sébastien, client habituel, se demande alors :"pourquoi le gouvernement nous taxe ? Des économies sont à faire ailleurs… S'il n'y a plus d'argent, il feraient mieux de fermer les frontières ".

Pour rappel, la France compte aujourd'hui 13 millions de fumeurs. En 2013, les ventes de cigarettes en France ont baissé de 7,5%.