CHUSCLAN Les Vendanges de l’Histoire, pour « rendre hommage à nos ainés le temps d’un week-end »
Ce week-end, Chusclan reviendra dans les années 1930, pour la 16e édition des Vendanges de l’Histoire, organisée par le Syndicat des Vignerons de Chusclan.
« C’est la fête du terroir et des traditions vigneronnes, explique Véronique Ceysson-Griot, chargée de communication de l’événement. On rend hommage à nos ainés le temps d’un week-end. »
4 000 visiteurs et 12 tour-opérateurs attendus
Pour ce faire, « on vendange à l’ancienne, poursuit-elle. Habillés d’époque, avec du matériel d’époque. » D’ailleurs, le syndicat des Vignerons de Chusclan est toujours à la recherche d’ancien matériel pour étoffer la collection utilisée lors des Vendanges de l’Histoire, à bon entendeur...
La vendange à proprement parler se déroulera dimanche après-midi, un moment qui « attire chaque année beaucoup de monde. Certains viennent de très loin, et on a de plus en plus d’étrangers », se félicite Véronique Ceysson-Griot. Ainsi, 12 tour-opérateurs seront présents ce week-end pour un événement qui attire en moyenne 4 000 visiteurs en deux jours dans ce village qui compte un millier d’habitants.
Un franc succès donc, et aussi auprès des camping-caristes : l’organisation en attend 170 ce week-end, et la journée d'aujourd'hui leur est réservée pour la première fois cette année. Un public qui sera chouchouté, avec visite commentée du château de Gicon et apéritif de bienvenue.
« Replonger les gens dans le passé »
Si elles trouvent leurs racines dans la vigne, les Vendanges de l’Histoire dépassent le cadre du vin, pour l’élargir aux métiers et jeux d’autrefois : « On veut redonner une âme ancienne au village, replonger les gens dans le passé », résume la chargée de communication.
Une cinquantaine de stands en tout sera proposée aux visiteurs, le tout gratuitement, « pour que tout le monde puisse participer à tout » affirme Véronique Ceysson-Griot. Et pour participer au mieux, des costumes d’époque sont disponibles à la location pour 1,50 euros.
Reste une inconnue majeure : la météo. « Elle ne sera pas forcément clémente, reconnaît Véronique Ceysson-Griot. Mais nous allons la défier. »
Le programme complet est disponible ici.
Thierry ALLARD