Une première soirée hip-hop et electro au Lives au Pont, et une performance de Cypress Hill de haut vol.

Hier soir, les Lives au Pont ont débuté dans une ambiance électrique. Sur la scène, Dj Oil avait la lourde tâche de chauffer le public en attendant la prestation de Crazy Space, groupe de hip-hop nîmois qui avait remporté la Bourse des Jeunes Talents en 2012. Le public encore un peu timide, s'est densifié jusqu'à s'étendre jusqu'aux berges du Gardons. Puis les londoniens de Jungle se sont chargés du reste. Avec leur son inspiré de la soul 70's nuancé par des claviers électroniques, le groupe a fait monté la pression, juste assez avant que Cypress Hill n'entrent en scène et face littéralement exposer l'audience. Les latinos du rap américain étaient fidèles à eux-même : basses lourdes et instrumentale old-school, flow typique du hip-hop west coast. Quelques minutes d'attente pour voir par la suite débarquer le Parov Stelar Band, formation jazzy du dj autrichien Marcus Fureder. De la house, des saxophones, et une chanteuse charismatique Cleo Panther ont séduit le public alors que la nuit était définitivement tombée. Au tour de Theophilus London, qui, comme son nom ne l'indique pas, est new yorkais. Considéré comme l'un des meilleurs représentants du hip-hop alternatif moderne, au même titre qu'Asap Rocky, Kendrick lamar ou Odd Future, Theophilus London s'est emparé des Lives au Pont avant de laisser la place à Brodinski. Dernier artiste de la soirée, le français a livré un set électronique explosif et prouvé que la french touch mérite sa place dans le paysage musical international.

Les Lives au Pont reprennent du service dès ce soir avec notamment Brigitte, Lilly Wood & The Prick et Flume.

Baptiste Manzinali