EN IMAGES Très forte mobilisation à Nîmes contre la réforme des retraites
Après les mobilisations dans d'autres villes du département le matin, c'est à Nîmes l'après-midi que la réforme des retraites a été vivement rejetée ce samedi. Un cortège qui a débuté aux alentours de 14h30 en haut de l'avenue Jean-Jaurès pour se terminer au niveau de la préfecture du Gard sur les coups de 17h. Retrouvez les meilleures images de la manifestation :
Une manifestation plus massive que celle de mardi, c'est ce que l'on peut dire de cette mobilisation contre la réforme des retraites cet après-midi du côté de Nîmes. L'intersyndicale a pris ses quartiers en haut de l'avenue Jean-Jaurès, où certains groupes ayant manifesté ce matin dans d'autres villes du Gard ont pu les rejoindre. Vers 14h30, les premiers groupes de syndicat ont commencé à défiler. En premier la CGT, venu en nombre très conséquent, les autres groupes ont emboité le pas. Le SNES-FSU, comme à son habitude, débordait d'idées pour reprendre les paroles de chansons françaises populaires en les adaptant à la présente manifestation. Ainsi, on a pu entendre une "Salsa de Macron", ou bien le "Si tu nous mets 64, on te re-Mai 68" du syndicat Sud.
Selon les chiffres de la préfecture, ils étaient 7 000 à circuler, pour certains syndicats, le nombre était au minimum à 20 000. Après un virage entamé rue de la République, le cortège a longé les arènes de Nîmes pour se retrouver devant la préfecture vers 17h. Membre de la CGT et ancien agent EDF, Antonio Rubio était épaté par ce qu'il a vu cet après-midi : "Pour moi qui arrive de Cuba et pour qui c'est la première manifestation de l'année, je n'ai pas vu ça depuis 1968, même si je n'ai pas une très bonne évaluation des faits comme j'avais seulement 14 ans. J'ai fait pratiquement toutes les mobilisations depuis, c'est énorme ce que j'ai vu aujourd'hui. C'est bien que les gens se mobilisent pour la retraite parce que l'argent existe, mais il est mal distribué. On donne de l'argent aux riches et on laisse les pauvres sur le carreau. Il y a quinze jours j'ai perdu mon frère qui avait 71 ans, imaginez s'il était parti à la retraite à 64 ans. Tous les jours j'ai des copains qui décèdent pour des problèmes de santé", dévoile-t-il, avant d'appeler les jeunes à se mobiliser pour leur avenir.