EXPRESSO Le moineau friquet pourrait coûter à la ville de Nîmes
Le parc Jacques-Chirac prend un coup dans l’aile avec la présence du moineau friquet. Selon nos sources, en raison de la présence de ce volatile sur le site, la mairie doit trouver trois hectares de terrain à compenser avant de lancer les travaux.
Un petit volatile de 14 centièmes avec une culotte marron et des tâches noires sur le cou… Le moineau friquet est le nouvel imprévu de la mairie, qui souhaite construire un parc urbain en lieu et place des anciennes pépinières Pichon. « Des experts ont trouvé la présence de cette espèce protégée. Du coup, nous montons un dossier, raconte l'une de nos sources à la mairie. La Ville va devoir trouver trois hectares de terrain à compenser pour qu'il puisse nicher ailleurs. C’est quand même dingue. On ne veut pas construire un immeuble mais un parc public ! »
La présence de l'oiseau retarde le premier coup de pioche. Les études complémentaires pourraient prendre entre trois et quatre mois. L'ouverture de ce parc, baptisé Jacques-Chirac, est prévu pour 2024. Le coût estimé étant d'environ 15 M€. Ce retard est finalement à l’image de l'avènement du projet puisque cela fait des années que le maire, Jean-Paul Fournier, veut construire ce parc. Le plus harassant aura été d’acquérir l'ensemble des parcelles, d’une superficie de 14,5 hectares, auprès des héritiers Pichon. Contre mauvaise fortune, certains élus font preuve d'humour : « Le moineau friquet va surtout nous coûter cher ! »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com