FAIT DU SOIR EN IMAGES Troisième édition réussie pour la Color Run de l'Université de Nîmes
De 9h à 12h ce samedi 4 mai, le bureau du Master Droit Public des Affaires Locales de l'Université de Nîmes organisait la troisième édition de la Color Run au sein du site Vauban. Cette année, l'association Via Femina Fama était à l'honneur.
Jamais deux sans trois comme dit le dicton. Le site Vauban de l'Université de Nîmes a accueilli la troisième édition de la Color Run, organisée par le bureau de l'association du Master Droit Public des Affaires Locales. "Pas de Secret", "Soroptimist", le CIDFF, la ville de Nîmes, Nîmes Sport Santé et Nîmes Métropole qui a fourni les tee-shirts et bien sûr l'université de Nîmes sont également impliqués dans ce projet. Le président du Rugby Club Nîmois Steeve Calligaro a également soutenu l'initiative en sa qualité d'ambassadeur de l'événement, en adressant un chèque pour la cause.
Depuis plus de deux mois, les étudiants travaillent d'arrache-pied pour le bon fonctionnement de l'événement. Pour trois euros, trois départs ont eu lieu à 9h, 10h et 11h. "Notre objectif était de transmettre les valeurs de cette association et d'aider les femmes victimes de violences", explique Clément Stevant, président de l'association du Master Droit Public des Affaires Locales.
Sur place, des têtes bien connues du monde nîmois ont été aperçues. Tiphaine Leblond, élue communaitaire, représentait Nîmes Métropole et Mylène Mouton, élue à l'égalité homme-femme, se chargeait d'être la voix du maire Jean-Paul Fournier. Dolorès Orlay-Moureau (adjointe à la ville déléguée à la santé et à l'hygiène), Halim Belhaj (conseiller municipal délégué à la vie associative) et Dominique Lacambra (Conseillère déléguée au Sport Santé, aux Handisports et au Sport Adapté) étaient également présents.
Pour pimenter les deux kilomètres de course dans la bonne humeur, des jets de poudre non-toxique ou salissante ont été effectués. Plusieurs étudiants ont eu la main lourde, offrant de nombreux moments de rires. Aux alentours de midi, la tombola a rendu son verdict, et les heureux gagnants ont été tirés au sort.
"On constate une augmentation des violences psychologiques, je pense que c'est dû au fait que les femmes comprennent que ce sont des violences. Elles sont encore plus destructrices que les violences physiques. Certaines sont méconnaissables et ne peuvent plus faire quelque chose de manière autonome", déclare Carole Blanchard, présidente déléguée de l'association Via Femina Fama.