Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 08.02.2021 - marie-meunier - 2 min  - vu 429 fois

GARD Pour que Tricastin accueille des réacteurs "nouvelle génération", les élus gardois co-signent une lettre au président d'EDF

Vue de la centrale du Tricastin (Photo : Crespeau / EDF) - Cyril Crespeau

Le 1er février, une lettre a été envoyée à Jean-Bernard Levy, président-directeur général d'EDF, signée par des élus drômois, vauclusiens, gardois et ardéchois. Leur demande ? Que les réacteurs "nouvelle génération" se construisent sur le site nucléaire du Tricastin. 

Parmi les signataires gardois, on retrouve Claire Lapeyronie, maire de Pont-Saint-Esprit, Anthony Cellier, député de la 3e circonscription du Gard et également président du Conseil supérieur de l'Énergie, François Dumas, députée de la 1re circonscription, mais aussi Laurent Burgoa et Vivette Lopez, sénateurs du Gard.

Ces réacteurs ont la particularité de répondre à un "haut niveau de sûreté, de puissance et répondant aux performances environnementales exigées", est-il indiqué dans le courrier. Leur construction s'inscrit dans les objectifs définis par la loi Climat-Energie, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la Stratégie nationale bas carbone. En clair, "la sécurité d’approvisionnement, l’amélioration de l’efficacité énergétique, la baisse de la consommation d’énergie primaire - en particulier fossile -, la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs et de la compétitivité des prix de l’énergie."

Les élus des quatre départements réaffirment la faisabilité d'une candidature tricastine pour "accueillir une paire de réacteurs nouveau design". Et ce, pour plusieurs raisons, notamment économiques : "La construction d’un tel « grand chantier » viendrait en compensation de la fermeture éventuelle des réacteurs 900 MW de notre  territoire et mobiliserait plus de 7 000 salariés avec de forts impacts sur l’économie locale."

Le site nucléaire de Tricastin présenterait plusieurs atouts selon les signataires du courrier, entre autres "des contacts avancés pour une acquisition foncière de 135 hectares au nord du site", "un lieu d’implantation géographique en bordure du canal Donzère-Mondragon et une digue aux normes de robustesse post Fukushima", "une situation géographique la plus « Sud-Est France » assurant l’équilibre du réseau électrique en Paca et Occitanie Est", "un territoire d’accueil disposant de compétences réelles en termes de nucléaire avec la présence de nombreux prestataires dans un rayon de 150 km, une offre de formation avec des campus, des BTS, lycées et CFA dédiés..."

Dans le courrier, il est aussi mis en avant que le site nucléaire bénéficie déjà d'une large acceptation aux yeux des riverains avec 82 % des sondés qui ont une bonne image d’EDF, et 64 % qui sont favorables à une poursuite du fonctionnement au-delà de 40 ans (selon une enquête BVA baromètre 2019 riverains). Donc ce n'est pas deux réacteurs supplémentaires qui vont changer quelque chose ? Surtout si c'est "nouveau design".

Marie Meunier

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