GARD Professeur assassiné dans les Yvelines : les réactions des élus
Après l'attentat terroriste qui s'est déroulé hier à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) avec l'assassinat de Samuel Paty un professeur d'histoire-géographie de 47 ans, les élus gardois réagissent. Des rassemblements sont prévus demain pour lui rendre hommage.
Anthony Cellier, député de la 3e circonscription du Gard : "Cet acte barbare et abominable qui a été commis envers un professeur est un acte contre la liberté, la connaissance, la République. Cet acte est commis pour terroriser. Il nous émeut, il nous choque, il nous révolte. Mais jamais la République ne pliera. On ne terrorise pas la République. J’apporte tout mon soutien à la famille et aux proches de cet enseignant. Je veux avoir, ce soir, une pensée pour tous les enseignants de France, et particulièrement ceux que je connais, ceux qui me sont proches et qui apportent par leur engagement le savoir et la connaissance, source de liberté."
Annie Chapelier, députée de la 4e circonscription du Gard :
Barbarie le mot est trop faible pour qualifier ce qu'il s'est passé à #ConflansSainteHonorine 🇨🇵 Ajd, c'est notre liberté d'expression et notre République qui sont attaquées. Mes sincères pensées vont à sa famille, ses proches, ses collègues. Soutien, aussi, au corps enseignant. — Annie Chapelier (@chapelierannie) October 17, 2020
Olivier Gaillard, député de la 5e circonscription du Gard : "Quoi penser et que dire lorsqu’on apprend qu’un enseignant a été décapité par un agresseur âgé de 18 ans ? Cet enseignant est mort pour avoir exercé sa liberté, incarné les valeurs de l’école républicaine. Rien ne doit dissuader l’expression des droits et libertés de l’Homme, du citoyen. Montrer le caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo, à des fins d’information, de pédagogie et de débats dans le pur respect de la liberté d’opinion et de la laïcité, se confronte aujourd’hui à des entreprises terroristes qui s’en prennent aux fondements démocratiques. Un tel acte effroyable n’est pas sans tristement rappeler des attaques terroristes islamistes passées. La menace est toujours là, elle blesse, tue et traumatise. Elle est indissociable d’organisations criminelles, de crises politiques, de conflits et de guerres au niveau international. Elle justifie un engagement opérationnel très soutenu de nos forces de défense et de sécurité. La République est là et ne doit pas céder. Sa force est en ses institutions, son droit, ses valeurs, mais aussi en nous. Notre réponse sera unie et forte pour défendre le respect des lois, de la paix et de l’ordre publics."
Nicolas Meizonnet, député de la 2e circonscription du Gard :
Jusqu’au bout de l’horreur ! Un professeur décapité pour avoir montré des caricatures de #Mahomet. Les leçons du massacre de Charlie Hebdo n’ont donc pas été tirées. L’islam punit toujours de mort le blasphème. Mais qui le dira ?Personne ! #Eragny pic.twitter.com/nMZEdlG7w7 — Nicolas Meizonnet (@NMeizonnet) October 16, 2020
Françoise Dumas, députée de la 1ère circonscription du Gard : "Immense émotion face à la terreur qui vient de frapper Conflans. Mes pensées solidaires accompagnent les proches de l’enseignant lâchement assassiné. Nous poursuivrons notre combat contre le fondamentalisme islamique et pour la défense de nos valeurs de liberté et de laïcité."
Philippe Berta, député de la 6e circonscription du Gard :
C’est aussi le savoir qui s’oppose à l’ignorance et aux croyances qui était visé. Pas de mots... https://t.co/YnJXk1TKcQ — Philippe Berta (@PBertaGard) October 17, 2020
Gilbert Collard, député européen : "Cet attentat islamique est horrible mais que dire ? Nous avons épuisé les mots et maintenant il faut des actes. Comme l'explique le rapport de Jean-Pierre Obin, en 2004, tout se dégrade ! Cet homme, qui se dit pourtant de gauche, donne des exemples qui font froid dans le dos : viande halal à la cantine, impossibilité d'enseigner les 3 petits cochons, impossibilité de montrer le plan d'une église, cours de natation qui posent problème, souhait de vestiaires garçons séparés entre les circoncis et les non-circoncis : "l'exigence de pureté devient intolérable"! Il ne faut plus céder un millimètre à l'islamisme radical, dans l'intérêt des musulmans qui vivent en paix et dans l'intérêt de tous les Français ! C'est une responsabilité collective."
Denis Bouad, sénateur du Gard : "Je suis triste et en colère suite à l'attentat qui a été perpétré hier à Conflans-Sainte-Honorine. Triste pour cet enseignant victime de la barbarie et du fanatisme. Mes pensées vont à sa famille et ses proches. En colère, car à travers l'école c'est la République qui est visée. Cette République qui fait grandir, qui instruit et qui accompagne ses enfants, tous ses enfants. A travers cet attentat, c'est l'idéal républicain qui est visé. C'est cet idéal républicain qui nous anime qui nous fera gagner cette guerre face au terrorisme."
Laurent Burgoa, sénateur du Gard :
Hommage à cet enseignant lâchement tué avec une barbarie inqualifiable. Il faut combattre en permanence cet islam religieux radical bien loin des idéaux de cette religion Publiée par Laurent Burgoa sur Vendredi 16 octobre 2020
Patrick Malavieille, maire de La Grand'Combe et vice-président du Conseil départemental : "Le premier mot qui vient à l'esprit c'est la colère de voir un enseignant assassiné pour avoir simplement fait son métier. Une fois que la colère est passée on se ressaisit on repart à la bataille pour défendre les valeurs de la République. Il faut se mobiliser et faire en sorte que les terroristes et barbares, car c'est de ça dont il s'agit, n'imposent pas leurs règles à la société. Ce n'est pas acceptable. On doit les repousser le plus loin possible. Il faut que toute la société s'y mette à tous les niveaux. On ne doit pas s'habituer à la terreur. "
Un rassemblement est organisé sur le parvis de l'hôtel de ville de la Grand'Combe en solidarité avec les enseignants ce dimanche à 11 heures.
Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes : "Avec la décapitation de ce professeur d’histoire, l’islamisme vient d’atteindre un nouveau pallier dans la barbarie. En s’attaquant à l’un des piliers de nos institutions, à savoir l’enseignement public, le terrorisme islamique n’a qu’un seul but, celui de détruire la France, son histoire, son cœur républicain. Aujourd’hui, nous devons dire stop non seulement à cette violence intenable, mais aussi et surtout à ceux qui par leurs propos ou leurs gestes veulent remettre en question nos valeurs les plus profondes, les plus ancrées, les plus fondamentales. L’Etat se doit d’être extrêmement ferme face à la violence, l’obscurantisme, l’ignorance, l’archaïsme et à toute forme de déviance islamique au quotidien. Il en va de l’avenir de la Nation et de nos enfants."
Franck Proust, président de Nîmes Métropole : "Une barbarie sans nom ! Je suis horrifié par l'assassinat ignoble de ce professeur. Un professeur d'histoire-géographie, décapité pour le seul fait d'avoir enseigné… Nous vivons dans un pays où la liberté d'expression est un droit. Aujourd'hui ce nouvel attentat marque encore une fois de plus une défiance contre notre République et ses valeurs. Toutes mes pensées vont à la famille de la victime, à ses proches et son entourage, eux aussi victimes de l'islamisme radical. Il faut à tout prix que cela cesse et il est urgent d'adopter des mesures fortes. Aucune religion n'a vocation à être utilisée et détournée pour justifier des crimes atroces."
Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération : "Face à l’horreur absolue de cet acte de terrorisme inhumain et inacceptable, restons unis pour dénoncer ces dérives, lutter sans relâche contre la barbarie et l’obscurantisme et pour défendre nos valeurs républicaines de liberté d’égalité et de fraternité. Condoléances à la famille et aux proches #libertéchérie."
Philippe Berta, député de la 6e circonscription du Gard : "Comment trouver les mots face à une telle atrocité, une telle barbarie... Mais suite aux mots, aux hommages (et pourquoi pas un grand mouvement de type "Touche pas à mon prof"), c'est de l'action dont nous avons besoin, d'une action forte et rapide faisant démonstration d'une nation unie et debout. La déstabilisation du pays est aussi visée, avec le but de renforcer les extrêmes et conduire la France au chaos. Beaucoup d'enseignants témoignaient du risque d'une action de ce type. Enseigner les lois de l'évolution face à la montée de la radicalisation islamiste, mais aussi du créationnisme de tout genre, va bientôt devenir une gageure pour les collègues des sciences de la vie. Comme toujours s'affrontent le culte de l'ignorance et des croyances avec la connaissance et bien sûr ceux qui les transmettent. Retour aux ténèbres...