LA GRAND’COMBE Violences conjugales : l’hébergement en question
Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, dont la sous-préfète du Vigan Joëlle Gras est la référente départementale, une réunion était organisée ce vendredi 25 octobre à La Grand’Combe sur la thématique de l’hébergement.
Acteurs associatifs, travailleurs sociaux, forces de l’ordre : plusieurs corps de métiers étaient rassemblés ce vendredi matin à la mairie de La Grand’Combe pour une réunion sur le fléau des violences conjugales, et plus particulièrement sur la question de l’hébergement. Depuis le lancement du Grenelle par le gouvernement le 3 septembre 2019 – une date en référence au numéro d’écoute 3919 –, Joëlle Gras multiplie les rencontres aux quatre coins du Gard. « L’objectif est de dresser un état des lieux, d’identifier les bonnes pratiques sur le territoire, mais aussi de construire des mesures encore plus efficaces et au plus près du terrain », explique la sous-préfète du Vigan.
Plusieurs pistes de réflexion visant à augmenter la capacité d’accueil des hébergements et encourager l’éviction du conjoint violent ont été évoquées. « Aujourd’hui, dans le Gard, une seule place est dédiée aux auteurs », rappelle Joëlle Gras. Tour à tour, différents intervenants qui accompagnent des femmes victimes de violences ont raconté leur quotidien, expliqué leurs difficultés et fait part de leurs besoins pour optimiser la prise en charge des victimes.
Tous ont souligné la nécessité de multiplier les places d’hébergement ainsi que les lourdeurs administratives auxquelles ils sont confrontés. D’autres doléances ont été formulées comme la création d’un lieu ressources réunissant tous les acteurs des violences conjugales pour simplifier le parcours, le développement d’espaces de rencontres ou encore la facilitation de l’obtention du téléphone « grave danger ».
Élodie Boschet