Nîmes Olympique

Soutien aux cordonniers. Malgré la pluie, ce mardi midi, trois anciens joueurs du Nîmes Olympique et un actuel se sont retrouvés à la Maison Carrée pour participer au Printemps des cordonneries, une initiative nationale pour promouvoir la réparation de chaussures et soutenir les artisans locaux. Ainsi, Jonathan Mexique, milieu de terrain du NO, et les anciens Alain Espeisse, Croco de 1983 à 1993, le gardien Gilles Morisseau (1980-1986) et l’emblématique défenseur Bernard Boissier (1972-1981) ont répondu à l’appel d’Olivier Sébastien, du magasin « L’Émile Pompe », instigateur de cette campagne nationale aux côtés de Clément Fabries, cordonnier à Toulouse et du président national Jean-Pierre Verneau. Des joueurs qui sont clients de ce cordonnier situé rue Émile-Jamais à Nîmes. « Je viens souvent le voir pour réparer mes crampons, alors quand il m’a sollicité j’ai dit oui de suite », confie Jonathan Mexique. Cette opération du 1er avril au 20 juin a pour but de sensibiliser le public à l'importance de la réparation de chaussures, plutôt que de les remplacer systématiquement. En posant avec l’affiche, ces footballeurs ont fait la promotion de cette campagne mettant en avant les cordonniers.

Le NO relégable ce soir ? Aux alentours de 21 heures, il se pourrait bien que les Crocodiles se retrouvent en position de relégable. En effet, deux matchs en retard du championnat National se disputeront à 19 heures, et ils concernent trois équipes rivales du NO dans la course au maintien. Tout d’abord, Avranches (16e, 26 pts), qui n’a pris qu’un point sur les cinq dernières journées, accueille Villefranche-Beaujolais (15e, 29e) qui reste sur quatre défaites. Puis, Goal FC (14e, 29 pts) reçoit le FC Sochaux (9e, 35 pts). Pour que Nîmes Olympique ne tombe pas dans la zone rouge, il faut que ni Villefranche-Beaujolais, ni Goal FC ne s’imposent. Dans la pire des hypothèses, c’est-à-dire un succès de ces deux clubs, les joueurs de Frédéric Bompard chuteraient à la 14e place avec un point de retard sur les non-relégables. Il reste huit journées aux Nîmois pour décrocher le maintien. Ils affronteront au stade des Antonins, Versailles, Red Star et Sochaux et ils se déplaceront à Dijon, Épinal, Orléans, Goal FC et Martigues.

Les socios de France s'unissent. Le collectif Sauvons Nîmes Olympique a fêté récemment ses six mois d'existence et possède déjà plusieurs dizaines d'anciens footballeurs professionnels parmi ses adhérents. Devenu association, il franchit désormais une nouvelle étape, puisqu'il intègre la Fédération des Socios de France, officialisé aujourd'hui par un communiqué de la FSF. Sept structures ont fait confiance à ce projet : le Socios Etoile Club Bastiais (Bastia), l'association Sociochaux (Sochaux), la Fédération des Culs Rouges (FC Rouen), Kalon EAG (Guingamp), les Socios Verts (Saint-Etienne), les Socios Nancy (A.S Nancy-Lorraine) et enfin le Collectif Sauvons Nîmes Olympique. "Par cette association, nous voulons porter haut les valeurs du modèle "socio" : le modèle de l'actionnariat populaire afin de faire face aux dérives du football moderne. Nous sommes convaincus qu'il représente l'avenir et un modèle vertueux et durable pour chaque club, dans et avec le territoire où être supporter ne se limite pas à être un consommateur passif, mais bien être garant des valeurs et acteur de l'avenir de son club", précise entre autres le communiqué.

Olympique Alès en Cévennes

Les vérités d'Hakim Malek. Après la défaite samedi dernier contre Andrézieux à domicile (0-1), l'Olympique d'Alès en Cévennes s'est rapproché un petit peu plus de la route sans retour possible vers le National 3. Absent en zone mixte après la rencontre, l'entraîneur Hakim Malek a expliqué tout simplement : "Il y a des matchs qui nécessitent de réfléchir. Après je n'ai pas l'habitude de parler à la presse, c'est juste que je n'y ai pas pensé ce week-end, j'avais la tête ailleurs. J'ai pu entendre comme quoi j'étais abattu, ce n'est pas le cas, c'est même à l'opposé de ma pensée. J'étais déçu parce que c'est un match qu'on devait jouer sans peur et ça n'a pas été le cas. On a perdu aussi ce match sur un domaine qui est essentiel : nos valeurs. On a été moins conquérants et intenses que cette équipe d'Andrézieux, là-dessus on a été absents donc on ne pouvait prétendre à rien", affirme-t-il. Interrogé sur son quadruple changement samedi dernier ayant dynamisé les Bleus et Blancs, le coach temporise, même si pour beaucoup, elles ont fait du bien : "Ce n'était plus du tout le même match, on est menés un à zéro, et l'adversaire a reculé et laissé beaucoup plus d'espace. Il faut se poser la question si contre Evian, N'Famara Diaby et Gianni Baptiste avaient eu le même impact sur le match, je ne suis pas sûr. Au vu de leur jeune âge, je ne suis pas encore sûr. Là c'était du pain béni pour eux, plus de craintes, le frein à main était levé parce qu'on a démarré le match avec la peur au ventre. Il faut se poser la question si demain ils débutent dans un match engagé, s'ils pourraient avoir la même marge", confie-t-il.

USAM Nîmes Gard

Argentine, Japon, Égypte dans le Gard ? Comme annoncé dans La minute sport de vendredi dernier (relire ici), l’équipe argentine masculine de handball posera ses valises au Grau-du-Roi pour préparer les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet au 11 août). Le staff sud-américain avait visité la région au mois de janvier et la station balnéaire gardoise a séduit la délégation argentine (24 personnes) qui s’installera au Grau-du-Roi du 25 juin au 15 juillet. Pour accueillir ces sportifs de haut niveau, la municipalité graulenne peu compter sur l’aide de la ville de Nîmes qui pourrait prêter le parquet du Parnasse qui accueille habituellement les matchs à domicile de l’USAM. Mais ce prêt est encore à conjuguer au conditionnel puisque Nîmes pourrait aussi accueillir une sélection. En effet, des discussions sont bien avancées avec les handballeurs japonais et égyptiens, dont les Usamistes Mohammad Sanad et Mohab Abdelhak, qui souhaitent s’installer dans la cité des Antonin. C'est avec la sélection nipponne que les négociations sont les plus avancées avec deux stages, le premier à cheval sur mai et juin et le second au début du mois de juillet. Dans le cas où Nîmes accueillerait une des deux sélections prétendantes, le prêt de parquet de Parnasse au Grau-du-Roi ne serait plus possible.