Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 24.05.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 695 fois

LÉGISLATIVES Pascale Mourrut : « Je suis une femme pragmatique et efficace »

La candidate LR-UDI Pascale Mourrut, 49 ans, et son suppléant, Alain Thérond, maire de Fontanès. (Photo : droits réservés) - Florent_Gardin

Pascale Mourrut. Un patronyme connu en Petite Camargue, du nom de l'ancien député-maire (LR) du Grau-du-Roi, Étienne Mourrut. Aujourd'hui sa belle-fille ambitionne de récupérer la 2e circonscription, tombée dans l'escarcelle du FN en 2012. 

Objectifgard : Pourquoi voulez-vous devenir députée ?

Pascale Mourrut : Qu'on soit clair, je ne suis pas partie avec mon bâton de maréchal pour convaincre les gens de soutenir ma candidature… C'est plutôt l'inverse ! Plusieurs personnes sont venues me voir, me demandant de me présenter. Je suis une femme pragmatique et efficace. Cette circonscription, j'y suis née, j'y vis. Je la porte dans mon coeur et je veux défendre ses habitants. (…) Porter le nom de Mourrut ? Un vrai avantage. J'ai le patronyme d'une personne qui a beaucoup compté sur ce territoire. Je le porte dignement, avec respect.

Objectifgard : Quelles sont les principales difficultés des habitants de votre circonscription ?

Le chômage... Cette circonscription est tournée vers l'agriculture et le tourisme. Nous avons quelques belles entreprises (Les Salins du Midi, Listel, Sakata, Perrier…), mais nous sommes avant tout sur un territoire rural. L'abattoir de Tarascon connaît des difficultés financières. Une partie de nos éleveurs de taureaux font abattre leur viande à Alès. Le problème, c'est que cet abattoir n'est pas dans le périmètre géographique de l'IGP (Indication Géographique Protégée) et donc, les éleveurs ne peuvent pas vendre leur viande au prix de l'appellation.

Quelles sont vos solutions ?

Ma force aujourd'hui, c'est ma connaissance de la procédure législative (Pascale Mourrut était l'attachée parlementaire de la sénatrice LR Vivette Lopez, NDLR) et des acteurs du territoire. Je suis en contact avec la mairie d'Alès. On pourrait demander une dérogation au ministère de l'Agriculture pour que les viandes qui sortent de l'abattoir d'Alès puissent être vendues au prix de l'IGP.

Concernant la lutte contre le chômage, que proposez-vous ?

Il faut bien entendu relancer l'économie... Mais nous devons le faire avec les acteurs des territoires. Il faut libérer leur énergie, qu'ils aient moins de charges, moins d'impôts. Si je suis élue, ce sera ma ligne directrice. Je ne considère pas pouvoir apporter toutes solutions. Les dirigeants des Salins du Midi ou de Listel connaissent leurs marchés. Je souhaite les accompagner demain pour faciliter leur exportation, les mettre en relation avec les bonnes personnes. Je connais la procédure législative, je sais comment ça fonctionne.

Si vous deviez déposer une proposition loi, quelle serait-elle ?

Un texte sur les fêtes votives et la défense des élus. Pendant les fêtes votives, tous les maires sont inquiets, car ça engendre des risques supplémentaires au niveau de la sécurité. Même si un accident n'est pas du fait de la négligence du maire, c'est lui qui est responsable. Il faudrait déplacer la responsabilité du maire pour les protéger quand ils ont mis en oeuvre l'ensemble des règles de sécurité.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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