Publié il y a 1 an - Mise à jour le 23.06.2023 - Propos recueillis par Sacha Virga - 2 min  - vu 714 fois

L'INTERVIEW La colonelle Inès Rommel : "L'an dernier, on a eu un bilan assez positif"

La colonelle Ines Rommel

La colonelle Ines Rommel

- Sacha Virga

La colonelle Inès Rommel fait le point sur la saison estivale à venir. Interview.

Objectif Gard : Comment avez-vous préparé cette saison estivale ?

Inès Rommel : Nous avons déjà fait en sorte de solliciter et de mettre en place les moyens et les effectifs nécessaires. On aura des élèves gendarmes en renfort, des gendarmes mobiles et des réservistes déjà déployés sur le terrain. Ça passe aussi par la formation des personnes, on forme actuellement des gendarmes sur les atteintes à l'environnement, sur les berges du Gardon c'est quand même un sujet plutôt sensible. Il y a aussi la formation des personnels dans la lutte contre le risque incendie, en coordination avec les autres services de l'État.

Combien de personnes cela représente-t-il ?

En complément des 30 gendarmes de la communauté de brigade de Remoulins qui est la première concernée par les berges du Gardon, on aura entre 10 et 12 personnes supplémentaires, que ce soit des élèves gendarmes, des gendarmes mobiles ou des réservistes, qui seront répartis sur le secteur.

Quel bilan pouvez-vous tirer de l'été dernier ?

L'an dernier, en matière de délinquance, on a eu un bilan assez positif, on a constaté très peu de faits de vol sur les berges ou de vol à la roulotte, même si c'est nécessaire de faire de la prévention auprès de la population pour éviter qu'ils laissent leurs affaires dans les véhicules. Nous avons fait respecter les arrêtés d'interdiction de lutte contre les incendies, ce qui a engendré plusieurs dizaines de verbalisation et cela sera poursuivi cette année de manière à ce qu'on ne soit pas exposé à ce risque-là.

Quels types d'infractions reviennent le plus ?

On va avoir des incivilités, des usages de stupéfiants expliquant les préventions notamment dans les bus, quelques vols et de temps en temps des faits de violence qui peuvent être parfois assez graves. Le but de la présence des gendarmes c'est de prévenir tous ces actes, de dissuader et d'interpeller si nécessaire.

En quoi l'utilisation de drones pourrait être un plus ?

L'idée, dans notre travail, c'est d'aller dans la profondeur du terrain pour détecter les comportements qui pourraient avoir un risque par exemple en matière d'incendie, ou pour lutter contre les vols. Les modes d'action qu'on met déjà en place sont dans cette idée-là, avec les patrouilles équestres, à vélo ou en canoé pour toucher des endroits moins simples d'accès. L'utilisation du drone pourrait compléter cela.

Propos recueillis par Sacha Virga

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