Publié il y a 10 h - Mise à jour le 04.12.2024 - Propos recueillis par Sacha Virga - 2 min  - vu 162 fois

L'INTERVIEW L'acteur, réalisateur et scénariste Simon Astier : "Plus j'avance et plus j'ai de choses à raconter"

Le Discours Simon Astier

Simon Astier, dans son spectacle "Le Discours"

- Droits réservés - Émilie Brouchon

Dans le cadre de son spectacle "Le discours", Simon Astier jouera le samedi 14 décembre prochain au Théâtre Salle Bleue de Palavas-les-Flots. L'acteur, réalisateur et scénariste se confie à ce sujet et bien plus encore.

Objectif Gard : Voilà plus de deux ans que vous jouez votre spectacle "Le Discours", quel bilan en tirez-vous jusqu'à présent ?

Simon Astier : J'en tire un bilan absolument formidable quand on fait naître quelque chose d'aussi long. C'est un spectacle qui me ressemble et qui raconte les gens, c'est tout ce que j'aime et c'est chouette d'en parler comme ça. Il y a de vrais rapports de famille et il peut concerner tout le monde. C'est notre rôle en tant qu'artiste de faire ça et j'ai grandi depuis tout petit avec des histoires.  

Quel est le secret d'une telle longévité et pour ne pas se lasser  ?

Je l'ai joué quasiment 200 fois mais ça raconte tellement de choses qui me concerne qu'on ne se lasse pas et je dirai même qu'on grandit avec notre texte. Plus j'avance et plus j'ai de choses à raconter, c'est constamment un nouveau challenge et mon public est mon seul partenaire quand je suis sur scène. Il me suffit de quelques minutes pour identifier les gens qui viennent voir mon spectacle. C'est un frisson et un challenge plaisants à voir.

Connaissiez-vous ce théâtre et cette partie du Sud de la France ?

Ce sera la première fois que je jouerai dans cette salle à Palavas-les-Flots, mais je connais bien le sud puisque mes parents sont alésiens. J'ai déjà joué à l'Ombrière à Uzès et c'était super. Alès et son coin, j'ai grandi là-bas, c'est la région que je connais le plus si on exclut Paris. En fonction de l'endroit où je joue, le public est différent. Avec certains j'ai peut-être un peu plus d'échanges, par exemple dans des plus petites villes mais je dirai surtout que ça dépend des soirs.

Après avoir expérimenté de nombreux supports, que ce soit au cinéma, à la télévision ou même dans des web-séries, dans lequel d'entre-eux vous sentez vous le mieux ?

Je me sens bien dans tous ces supports et c'est en les expérimentant tous que je me sens bien. Ça me permet de raconter des choses autrement, d'une manière impossible à réaliser dans une discussion classique. Et quelque part je n'aime pas m'enfermer dans quelque chose, j'aime tout faire. Et j'ai toujours eu ce besoin de sortir de chez moi.

Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour l'année 2025 et quels seront vos prochains projets ?

Il y a déjà la sortie de mon film McWalter en 2025, que j'ai réalisé, où Mister V, Géraldine Nakache, William Lebghil, Vincent Dedienne et François Berléand auront un rôle. On a passé trois mois en Bulgarie pour le tournage, je réalise un rêve d'enfant. J'espère qu'il aura une belle vie. J'ai eu 40 ans l'an dernier en décembre, ça me faisait peur mais ça me permet de vivre les choses très au présent. Je me souhaite de réussir du mieux possible (sourires).

Propos recueillis par Sacha Virga

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